Fabio Quartararo a été le meilleur des pilotes sur une moto japonaise. Le pilote Yamaha revient sur sa saison 2024, qu'il estime être sa "meilleure saison" depuis son arrivée dans la catégorie reine.

La saison de Fabio Quartararo n'a pas été simple. En manque de confiance, proche du départ, le pilote français s'est engagé à nouveau avec le constructeur japonais. 13e du Championnat du Monde des pilotes, "El Diablo" a été le meilleur des pilotes sur une moto japonaise, avec 15 entrées dans les points et une sixième place comme meilleur résultat lors du Grand Prix de Malaisie.

La "meilleure saison" de Fabio Quartararo

Revenant sur l'ensemble de sa saison 2024, Fabio Quartararo est honnête : "En matière de pilotage, en matière de travail avec l'équipe, je pense que c'est la meilleure saison".

"En matière de résultats, c'est clairement la pire, mais en matière d'apprentissage, de façon d'apprendre à rester calme et d'essayer d'améliorer la moto de la meilleure façon possible, bien sûr, à l'intérieur, il y a des moments où l'on se met vraiment en colère, mais c'est pendant un court moment. Mais je pense que la façon dont nous avons travaillé cette année a été incroyable. Bien sûr, je m’attends à ce que l’amélioration soit beaucoup de plus en plus rapide, mais nous trouvons un moyen. Sur le plan personnel, en matière de pilotage, je pense que j'ai réussi à obtenir quelque chose de vraiment supplémentaire et c'est dans les moments difficiles que l'on apprend vraiment", explique-t-il.

Les concessions, une aide pour Yamaha

Au milieu de la saison 2023, le système des concessions a évolué, pour permettre aux constructeurs en retard de le rattraper. Ce changement a permis à Yamaha de faire un bond en avant, même si la M1 reste loin des marques européennes. En 2025, la marque japonaise va avoir quatre motos en piste, avec l'arrivée de l'équipe Pramac et du duo Miguel Oliveira - Jack Miller.

"Sans les concessions, cette saison aurait été un désastre. Ce qui manquait, c’était des pilotes : nous n’en avions que deux ; Cal Crutchlow s’était blessé au bras, nous n’avions pas de pilote d’essai, nous étions seuls. Pour moi, c’était le plus gros problème cette année", ajoute-t-il. "Je pense que la voie que nous avons empruntée depuis Misano 2 est bien meilleure. Nous voyons que les résultats ne sont pas fantastiques, mais au moins, ils progressent étape par étape. Nous n’avons raté qu’une seule Q2 depuis Misano 1. Donc, les progrès sont là, et je pense que l’année prochaine, les progrès seront encore meilleurs."