La guerre des mots continuent entre Jorge Martín, son entourage et Aprilia. Son manager, Albert Valera, affirme à la fin de la seconde séance des essais libres à Assen, que son pilote est libre à la fin de la saison.
Rien ne va plus entre Jorge Martín et Aprilia ! Le pilote espagnol, en convalescence, serait libre de tout engagement avec le constructeur italien, avec qui il a couru qu'un week-end, à la fin de la saison.
"Jorge Martín est libre de contrat pour l'année prochaine, pour 2026. C'est assez clair pour nous. Il a exécuté la clause prévue au contrat et nous nous contentons de le respecter. Il est disponible, nous verrons ce qui se passera à l'avenir", indique son manager.
Poursuivant sur la liberté de son pilote à la fn de la saison, Albert Valera confirme l'intérêt d'autres constructeurs et notamment de Honda, qui dispose d'une place disponible dans son équipe d'usine, à la place de Luca Marini.
"Pour l'instant, nous ne pouvons pas parler d'offres ; ce n'est pas le bon moment. Il est important de s'assurer que la clause soit exécutée ; ils l'ont fait et annoncé. Nous pensons qu'il est désormais libre ; nous défendons la liberté de Jorge Martín, et nous pouvons désormais discuter avec d'autres équipes. Honda est certainement une option pour l'année prochaine", ajoute-t-il.
"Notre position n’a pas changé depuis le communiqué de presse du jeudi 22 mai. Les représentants d’Aprilia Racing ne feront aucun autre commentaire à ce sujet", indique un communiqué qui a été publié durant les qualifications.
La clause, source du conflit avec Aprilia ?
Il semblerait que le conflit continue autour de la clause de performance. Le pilote espagnol aurait notifié celle-ci dans son contrat. Or, le pilote espagnol n'a couru qu'un Grand Prix avec Aprilia. Le camp Martín aurait souhaité la prolongation de cette clause.
"Tout d’abord, nous avons toujours voulu prolonger cette clause jusqu’en septembre, octobre, peut-être, parce que nous savons que le délai était peut-être un peu court. C'est une échéance que nous n'aurions jamais voulu respecter à cette période de l'année. Nous avons toujours voulu le faire plus long afin de donner à Aprilia et à Jorge plus de temps pour s'essayer car à la fin, c'est Jorge qui doit essayer la moto. Personne ne va lui dire comment être rapide. Il doit le ressentir de ses propres yeux. C'est pourquoi nous étions déjà ouverts à une prolongation de ce délai lors des négociations du contrat. Et même maintenant, ce serait formidable si nous pouvions donner à Jorge plus de temps et une seconde chance de s'entraîner sur le vélo. Si nous ne pouvons pas faire cela, c'est que nous n'avons évidemment pas atteint ce résultat, alors nous avons dû exécuter cette clause dans le délai prévu par le contrat", ajoute le manager du pilote espagnol.