Après le Grand Prix du Portugal, Marc Márquez a reçu un double Long Lap lors du Grand Prix d'Argentine. Seulement, le pilote espagnol sera absent, ce qui a modifié la pénalité. Repsol Honda a fait appel de cette nouvelle décision, qui sera résolue devant la Cour d'Appel du MotoGP.
L'affaire Marc Márquez n'est pas encore finie. Le pilote espagnol est absent du Grand Prix d'Argentine suite à une fracture intra-articulaire déplacée de la base du premier métacarpien du pouce de la main droite. Il aurait dû faire sa pénalité décidée après son accrochage avec Miguel Oliveira, également absent sur la grille en Argentine, et Jorge Martín.
Mais son absence a poussé les commissaires à revoir leur pénalité. Au lieu de la faire en Argentine, et donc qu'elle ne soit pas réalisée, les commissaires ont choisi de la reporter au prochain Grand Prix disputé par le pilote de l'équipe Repsol Honda. Mais cette dernière ne l'a pas entendu de cette oreille. Elle considère que la modification de la sanction consistant en un changement de critère sur le moment où la sanction doit être appliquée, et que cette modification a été émise par la FIM deux jours après que la sanction initiale ait été admise de façon définitive, n'est pas conforme aux règlements en vigueur de la FIM pour le Championnat du Monde MotoGP.
L'affaire renvoyée devant la Cour d'Appel du MotoGP
Les Commissaires d'Appel FIM ont décidé de porter l'affaire devant la Cour d'Appel du MotoGP "pour une résolution adéquate de l'affaire". Cette Cour d’Appel se réunit au siège de la FIM à Mies, en Suisse et se compose de trois avocats.
La Cour d’Appel dispose désormais de quatre semaines pour se prononcer. Cela renvoie au maximum après le Grand Prix des Etats-Unis. Mais la décision rendue par cette première pourrait ne pas être la dernière, puisque l'aboutissement juridique, selon le règlement, incombe au Tribunal Arbitral International du Sport (TAS).