Avec l'arrivée de la Sprint cette saison, le programme du week-end de course a été chamboulé. Après une moitié de saison, les équipes se sont réunies à Assen pour discuter des propositions de Dorna.
En 2023, le MotoGP a décidé d'introduire la Sprint, une course qui se court sur la moitié d'une distance d'un Grand Prix. Le départ a lieu le samedi à 15h00, ce qui a déplacé les qualifications le samedi matin, après la troisième séance des essais libres. Aussi, pour déterminer les pilotes passant en Q2, le MotoGP prend le meilleur temps des deux séances d'essais libres du vendredi.
Ce format n'a pas fait que des heureux. "Avec le système actuel du vendredi, contrairement au passé, nous ne pouvons plus tester de nouvelles pièces", déclarait Pit Beirer, directeur de KTM Motorsport.
Au début de la saison, Carmelo Ezpeleta expliquait, dans le paddock du Grand Prix du Portugal, que "si nous voyons qu'il existe des idées censées pour améliorer le nouveau format, nous agirons très rapidement".
Un format révisé pour Silverstone ?
Une proposition de Dorna a été soumise aux équipes avant le début du week-end à Assen, où se court le Grand Prix des Pays-Bas. L'idée serait de faire que la première séance des essais libres sert aux pilotes de découvrir la piste, d'essayer les pneus et de régler le châssis et l'électronique. La seconde séance des essais libres sera la seule séance prise en compte pour définir les pilotes présents en Q2. Une autre proposition vise à réduire la séance avant les qualifications de 30 à 20 minutes.
"Au moins, nous aurions une sorte de liberté pour essayer quelque chose de nouveau le vendredi matin, si vous avez des pièces, des réglages. Je serais en faveur de ne pas avoir la préqualification directement à partir de vendredi matin. Mais de toute façon, il faut s'adapter. Quel que soit le format, nous devons y faire face du mieux que nous pouvons. C'est notre travail", déclare Miguel Oliveira.