Le retrait de Suzuki en fin de saison ne fait pas que des heureux. Si le marché des pilotes a été chamboulé, un plan aurait été décidé pour sauver l'équipe.
Après le Grand Prix d'Espagne, qui s'est couru à Jerez, la presse annonçait le retrait de Suzuki à la fin de la saison. Alors que les négociations sont en cours entre le constructeur et Dorna, une idée aurait été suggérée pour sauver l'équipe, une idée venant de Shinichi Sahara et Livio Suppo.
Un projet de reprise de Suzuki
Selon Speedweek, Shinichi Sahara et Livio Suppo ont demandé à Dorna s'ils pouvaient reprendre les deux places de Suzuki afin de continuer à diriger seuls l'équipe de course. Les deux hommes voulaient acheter tout le matériel MotoGP de Suzuki et l'utiliser en 2023 avec un développement ultérieur limité. Cette option a été suggérée au moment de l'annonce non officielle du retrait. Mais la façon dont cela s'est passé fait que cette hypothèse est impossible.
Le refus de Dorna
Ce plan a finalement été démenti depuis et n'aurait jamais pu aboutir. Dorna a décidé que les deux places laissées vacantes par Suzuki sont uniquement destinées à un constructeur et non à une équipe cliente.
Cela aurait pu rappeler certaines histoires du MotoGP, comme la reprise de Kawasaki par Andrea Dosoli sous la marque Hayate. Marco Melandri avait emmené la Ninja ZX-RR sur le podium du Grand Prix de France 2009.
Le MotoGP doit-il s'inspirer de la F1 ?
Selon Davide Brivio, aujourd'hui en F1 avec Alpine, le MotoGP devrait s'inspirer de ce qu'il se fait en F1 lorsqu'une équipe annonce son départ.
"Le MotoGP n'a pas une dynamique aussi commerciale que la F1. En F1, quelqu'un achèterait l'équipe. Quelqu'un saisirait cette opportunité. Mais en MotoGP, la situation est différente. Mais qui sait ce qui arrivera. Peut-être y aura-t-il quelqu'un qui profitera de la situation. Ce serait une excellente opportunité pour quelqu'un qui souhaite démarrer un projet MotoGP'', explique-t-il.
La différence est que Dorna va récupérer les deux places disponibles, du fait de la rupture du contrat liant le détenteur des droits commerciaux avec Suzuki, alors qu'en F1, les droits sont détenus par des sociétés.