Liberty Media, qui a racheté les droits commerciaux de la F1 en septembre 2016 pour 8 milliards de dollars, s'intéresse au MotoGP. Mais l'entreprise américaine ne serait pas la seule sur les rangs.
La société de John Malone reproduit-elle le schéma du CVC Capital Partners ? Cela y ressemble si on en croit les dernières informations publiées par le journal économique espagnol Expansión. Selon ce dernier, Liberty Media négocie avec Bridgepoint, l'actionnaire principal de Dorna Sports, promoteur du MotoGP.
Seulement, Liberty Media ne serait pas la seule société intéressée par la catégorie reine, qui comprend également le Moto2, le Moto3 et le MotoE. L'Expansión rapporte que Amazon, Netflix et Disney seraient également de la partie, tout comme le CVC Capital Partners, ancien propriétaire de Dorna avant sa cession au moment du rachat des droits commerciaux de la F1, ou encore la société d'investissements KKR.
Une vente annoncée mais rien de concret pour le MotoGP
Récemment, Carmelo Ezpeleta, PDG de Dorna Sports, n'a pas nié les rumeurs de vente de l'entité promotrice du MotoGP mais admet qu'il n'y a aucune offre concrète sur la table.
"Il est effectivement vrai qu'il y a des rumeurs sur un éventuel rachat de Dorna. Je peux le confirmer, mais je me demande toujours qui lance ces rumeurs. Chaque jour, je reçois deux ou trois appels téléphoniques d'établissements de crédit me demandant si c'est vrai que nous sommes à vendre. Mais les banques ne veulent pas acheter, elles se proposent seulement comme intermédiaires de l'opération. Je peux dire que rien ne s'est produit pour l'instant. Tout peut toujours arriver, à tout moment, mais pour l'instant ce n'est pas le cas. Ce qui est sûr, cependant, c'est que notre produit est valorisé", explique-t-il à la Repubblica.
Actuellement, l'actionnariat de Dorna Sports se décompose comme suit : Bridgepoint détient 39%, Le fonds public canadien CPP Investments détient 38% et les employés de Dorna 20%, dont une majorité à Carmelo Ezpeleta.