Les temps sont difficiles pour Yamaha. Le constructeur japonais va perdre son équipe satellite à la fin de la saison et un seul de ses pilotes se bat pour la victoire.
La saison 2022 de Yamaha n'est pas celle que le constructeur espérait. Actuellement troisième des constructeurs, cinquième des équipes, Yamaha n'a qu'un pilote qui se bat devant. Les quatre autres pilotes, à savoir Franco Morbidelli, Darryn Binder, Andrea Dovizioso, remplacé par la suite par Cal Crutchlow, n'ont même pas marqué le tiers des points de Fabio Quartararo. Une situation compliquée pour la firme d'Iwata.
"Cette année, nous n’avons qu’un seul pilote rapide, nous devons faire une moto plus facile à piloter. Nous travaillons sur l’aérodynamisme et pour certaines courses nous utilisons un nouveau cadre, nous devons travailler sur tous les secteurs techniques… Nous sommes encore trop conservateurs, nous devons changer notre méthode de travail. L’arrivée de Luca Marmorini et de ses ingénieurs n’est qu’un début", déclare Lin Jarvis.
Redonner confiance à Franco Morbidelli
Le coéquipier de Fabio Quartararo n'arrive pas à accrocher un top 10 régulièrement. Son meilleur résultat de la saison est une septième place acquise lors du Grand Prix d'Indonésie.
"Nous parlons à Franco Morbidelli et nous faisons tout notre possible pour lui donner plus de confiance sur la moto et le faire aller plus vite. Même ici en Australie, il n’est pas trop calme, il n’a pas confiance pour aller vite. Nous devons trouver avec lui le moyen d’être plus compétitifs, aussi parce que nous n’aurons que deux motos l’année prochaine", ajoute l'homme à la tête de Yamaha.
Yamaha à la recherche d'une équipe satellite
L'équipe de Razlan Razali a choisi de quitter Yamaha pour rejoindre Aprilia, qui réalise une saison incroyable. Le constructeur japonais se retrouve sans équipe satellite la saison prochaine mais aussi en 2024. Lin Jarvis espère récupérer une équipe cliente et pas n'importe laquelle puisqu'il veut l'équipe de son ancien pilote Valentino Rossi.
"Nous voulons avoir quatre motos sur la grille et nous étudions cela. Nous ne savons pas si nous y parviendrons d’ici 2024 car les contrats doivent être respectés", souligne Lin Jarvis.