A une semaine du Grand Prix d'Inde, sur le Buddh International Circuit, il n'est pas certain de voir les pilotes en piste dès le vendredi.
Pour la première fois de son histoire, le MotoGP doit courir en Inde. C'est le premier nouveau circuit depuis le Grand Prix d'Indonésie sur le circuit de Mandalika, arrivé l'an passé au calendrier. Entre-temps, le MotoGP a perdu le Grand Prix de Finlande et celui du Kazakhstan.
Le circuit n'a pas encore reçu l'homologation nécessaire pour que le Grand Prix ait lieu. Les pilotes feront un tour de la piste ce jeudi avant de se réunir et de décider si le week-end indien aura lieu ou non.
Le Grand Prix d'Inde aura-t-il lieu ?
Lors de la première visite des responsables de la sécurité de la FIM, en novembre dernier, le circuit indien a reçu une liste de modification à apporter à sa piste. Il a été demandé de réduire les zones de dégagement en asphalte et d'augmenter le nombre de dégagement en graviers, notamment sur les virages 1, 2, 3, 4, 5, 7, 13 et 14. Concernant les virages 3, 13 et 14, d'autres changements ont été demandés. Les vibreurs sont également dans le cahier des charges de la piste, dont certains sont destinés à la course automobile.
Interrogé à Misano, les pilotes ont eu une réunion de la commission sécurité avec les dernières mises à jour sur la piste indienne. Interrogé par Crash.net, Alex Márquez a exprimé son inquiétude sur la première portion de la piste et de la proche présence du mur.
"Le virage 2 est celui qui nous inquiète le plus, car les virages 2 et 3 sont assez proches du mur et ce n’est pas une solution. Nous verrons donc en arrivant sur place. Ils ont fait un très bon travail. Mais nous devons voir si cela suffit", souligne-t-il.
"Je m’y attendais, nous parlions des murs, mais sur la vidéo, cela semble tout à fait correct. La surface était vraiment sale. La bordure semble dater d’il y a 50 ans. Mais en termes de sécurité, il faut le voir en vrai", ajoute Fabio Quartararo.