Marc Márquez ne cache pas sa déception envers Honda depuis son retour de blessure. Et le récent départ d'Alex Márquez chez Ducati pourrait lui donner des idées.
Marc Márquez est sorti des essais de Valencia, après le dernier Grand Prix de la saison, avec une déception. Le pilote espagnol sait que Honda est en retard par rapport à ses concurrents et cette situation l'inquiète.
"Les essais de novembre n'ont pas fonctionné et Sepang sera un saut dans l'inconnu. Lorsque nous testerons la nouvelle moto, nous comprendrons où nous en sommes et où sont les autres, car parfois, vous vous améliorez, mais les autres font mieux", indiquait-il après les essais.
Alex Márquez, son frère qui a quitté le giron Honda pour rejoindre l'équipe Gresini et le constructeur Ducati, explique comment son frère était à son retour de Valencia.
"Nous étions ensemble dans la voiture et nous n'avons pas dit un mot. Marc était en colère. Je lui ai demandé s'il avait essayé de nouvelles choses, il a dit oui, mais que rien n'y faisait, et c'est tout", indique Alex Márquez à la Gazzetta dello Sport.
Une ambiance différente chez Ducati
Alex Márquez admet avoir dit à son frère et adversaire sur la piste que "la Ducati était différente". Cette situation pourrait pousser le pilote Honda depuis 2013 vers un autre constructeur, bien que ce dernier ne cache pas son respect et sa loyauté envers le constructeur japonais.
"Je pense que si Honda fait les pas en avant qu'ils doivent faire, Marc ne partira pas. Parce que c'est l'équipe avec laquelle il a toujours couru, qui l'a attendu et respecté quand il s'est blessé. Mais si la moto n'est pas taillée pour un Championnat du Monde, alors il est possible qu'il parte", ajoute Alex Márquez.
Le frère de Marc Márquez revient sur son expérience chez Honda et sur la raison qui l'a poussé à partir chez Ducati.
"J'avais besoin de changement, rester aurait signifié mourir. Je sais que j'ai une moto rapide avec Ducati. Et c'est important pour un pilote. Ensuite, ce qui se passera dépendra du poignet droit. Trois années difficiles avec Honda ? Surtout la dernière. Ce n'est pas facile pour un pilote de rouler sur la même moto du Qatar à Valencia. La même !"
"Si une moto est compétitive, d'accord, mais si vous avez beaucoup de problèmes, faire 20 courses comme celle-ci est difficile. Si vous voyez d'autres personnes recevoir du matériel et que les motos s'améliorent, ce n'est pas facile à accepter. Puis, une fois que j'ai annoncé que j'allais chez Gresini, je n'ai plus rien reçu. Je ne dis pas qu'ils n'ont pas travaillé, mais ils n'ont pas travaillé comme Honda devrait le faire", déclare-t-il.