La pression des pneus a été l'objet d'un débat en fin de saison 2023. Quatre pilotes ont reçu une pénalité de temps pour ne pas avoir respecté la pression minimale des pneus. En 2024, la donne devrait changer.
Les exigences concernant la pression des pneus devraient évoluer en 2024. L'an passé, Michelin imposait une pression de 1,88 bar pour l’avant et de 1,7 bar pour l’arrière, La pression minimale devait être respectée sur 50% de la longueur d’un Grand Prix et de 30% d'une Sprint. Du côté des sanctions, la première infraction était sanctionnée d'un avertissement puis d'une pénalité de temps de 3 secondes pour la deuxième infraction et 3 secondes de plus pour chaque infraction supplémentaire.
En 2023, le premier pilote sanctionné a été Aleix Espargaró lors du Grand Prix de Thaïlande. Luca Marini et Franco Morbidelli ont reçu une pénalité de temps après la Sprint de Valencia. Fabio di Giannantonio est le dernier pilote pénalisé l'an passé pour une pression des pneus trop basse.
Michelin ajuste la pression minimale
En 2024, la pression minimale du pneu avant va être ajustée. Michelin a décidé de réduire de 0,8 bar. En contrepartie, le pilote devra respecter la pression minimale sur 60% de la distance d'un Grand Prix.
"Cet hiver, nous avons réanalysé toutes les données de l'année dernière et simulé à nouveau tous les tests de résistance, circuit par circuit. Après ce processus, nous avons décidé de réduire la pression minimale prescrite de 1,88 à 1,80 bar. Cela donne un peu plus de marge de manœuvre aux ingénieurs et aux pilotes et peut évoluer entre 1,8 et 2,1 bars. C'est une bonne plage pour le pneu avant. En contrepartie, nous avons cependant demandé de s'en tenir à 60% de la distance de course du dimanche et non à 50% comme l'année dernière, car nous prenons un peu plus de risques. Cette nouvelle a été bien accueillie par les organisateurs, les équipes et les pilotes. Ce sera comme ça dès les essais au Qatar et ce sera comme ça tout au long de la saison", déclare Piero Taramasso à Autosport.
Les pilotes ne respectant pas la règle de la pression des pneus en MotoGP n'auront plus d'avertissement, comme l'an passé. Des discussions ont lieu actuellement sur les pénalités. L'idée initiale était la disqualification en cas d'infraction mais cela pourrait être remplacé par une pénalité de temps.