Blessé lors de la première séance des essais libres en Indonésie, Miguel Oliveira fait le bilan de ses deux années chez Aprilia et parle de son futur défi avec Pramac et Yamaha.
La fin de saison semble compromise pour Miguel Oliveira. Le pilote portugais s'est blessé au poignet droit sur le circuit de Mandalika. Il est rentré au Portugal et a été admis à l'hôpital de Lisbonne, où les chirurgiens lui ont posé une plaque pour stabiliser la fracture. Il sera remplacé au Japon et en Australie par Lorenzo Savadori.
Miguel Oliveira fait le bilan de ces années Aprilia
Sur le circuit de Misano, où se sont déroulés les Grands Prix de Saint-Marin et d'Emilie-Romagne, Miguel Oliveira est revenu sur ces deux années au sein de l'équipe RNF devenue Trackhouse, propulsée par Aprilia.
"Je suis arrivé chez Aprilia avec beaucoup d'attente car mon objectif était de bien faire et ensuite de rejoindre l'équipe officielle. C'était une situation délicate, car pour la première fois Aprilia se retrouvait à fournir des motos à une équipe cliente", déclare-t-il à Mowmag.
Miguel Oliveira, qui est arrivé en 2023 chez RNF, a piloté une Aprilia de 2022. Cette saison, avec la reprise de l'équipe par Trackhouse, il s'est vu la possibilité de piloter la version 2024 de l'Aprilia. Seulement, le pilote portugais a senti qu'il n'était pas la priorité du constructeur italien.
"Mon objectif a toujours été d'avoir le matériel des pilotes officiels. L'année dernière, quand Aleix Espargaró et Maverick Viñales étaient en difficulté, j'en avais encore plus, car il n'y avait pas beaucoup de gens dans l'équipe qui me regardaient et me disaient où nous pouvions nous améliorer. Si vous avez une équipe dédiée aux deux officiels, qui doivent nécessairement obtenir des résultats dans la première partie de saison, tout le reste est prioritaire. Je n'ai jamais été la priorité d'Aprilia. C'est le problème, mais je le comprends", ajoute-t-il.
Pramac Yamaha, la prochaine destination de Miguel Oliveira
La saison prochaine, Miguel Oliveira va rejoindre l'équipe Pramac, qui passe de Ducati à Yamaha. Ce sera son troisième constructeur depuis ses débuts en MotoGP, après KTM et Aprilia.
"Ce n'est pas un pari. Si c'est un pari, je pense que c'est une victoire, car Yamaha est une grande entreprise et a bien compris ce qu'il faut changer dans la structure pour être compétitif. C'est une question de temps, dans un an peut-être deux, mais je suis convaincu qu'ils retrouveront le haut du classement, comme ils nous y ont habitués depuis de nombreuses années", explique-t-il.