A l’occasion du séminaire "Eventos. Quo Vadis ?" organisé par le Bureau de Carlos Mangado et Navarra Capital, à Pampelune, Carmelo Ezpeleta et Stefano Domenicali étaient réunis pour partager leur vision du futur.
Ce Mercredi, les deux hommes ont donné une table ronde, intitulé « Industrie mondiale, un spectacle sans limite », au réfectoire de la cathédrale de Pampelune. C’était d’ailleurs la première fois que les dirigeants des deux principales disciplines des sports mécaniques étaient réunis pour une telle occasion et ce, devant un auditoire de plus de 200 personnes.
Tous deux s’accordaient sur la nécessité de personnaliser davantage les Grands Prix, d’approfondir l’aspect communication, tout en explorant de nouveaux marchés, toujours avec cette optique de durabilité.
Carmelo Ezpeleta reconnait s'inspirer de la F1
Le MotoGP va connaître un changement la saison prochaine. Lors de chaque meeting, il y aura une course sprint le samedi et le Grand Prix le dimanche. La discipline a suivi la voie de la F1, qui a choisi pour le moment de rendre les courses sprint exceptionnelles.
"Tout ce que Stefano Domenicali fait et que je peux faire aussi, je le fais. Ce sera très important. Ce nouveau programme permettra aux fans d’interagir avec les pilotes. On bouge, on travaille avec les équipes", déclare l'homme à la tête du MotoGP. "Nous avons une idée de ce à quoi l’événement devrait ressembler et nous le modélisons. C’est comme une assiette où l’on ajoute des choses, pour créer un événement qui attire les téléspectateurs".
La F1 a mis en place le budget plafonné en 2021. Les premiers contrôles ont pointé du doigt Red Bull et Aston Martin. Une telle idée pourrait arriver en MotoGP.
"Nous n’avons pas de plafond budgétaire, mais nous avons une idée de ce qu’il pourrait être. Il ne peut pas arriver, comme cela s’est produit par le passé, que celui qui a le plus d’argent gagne", déclare Carmelo Ezpeleta.
Enfin, le PDG de Dorna parle de l'élaboration d'un calendrier. La saison prochaine, le MotoGP va courir dans deux nouveaux pays, à savoir le Kazakhstan et l'Inde.
"L’une des tâches les plus difficiles est d’établir le calendrier. Sans la collaboration que nous avons mis en place, nous ne serions pas en mesure de le faire. Il y a de nombreux aspects sur lesquels nous devons travailler ensemble. La F1 est le numéro un mondial des sports mécaniques dans le monde. Ça ne me fait pas de mal de l’admettre. Nous sommes complémentaires", conclut-il.