Après une saison en MotoGP avec Tech3 KTM, Remy Gardner va faire ses débuts en Superbike, avec Yamaha. Le pilote australien pense qu'on ne peut pas comparer les deux catégories.
Remy Gardner va connaître un grand changement en 2023. Le Champion du Monde Moto2 2021 a vécu une saison 2022 compliquée avec Tech3 KTM. 23e du classement des pilotes, avec pour meilleur résultat, une 11e place, le pilote australien, fils de Wayne Gardner, va rejoindre la grille Superbike.
Durant les essais de Jerez, le nouveau pilote Yamaha a été surpris par la lenteur de la Superbike. "Je pensais que le Superbike aurait beaucoup plus de puissance, mais ce n'est pas le cas", déclarait-il à Speedweek.
MotoGP et Superbike, incomparables
La saison prochaine, Le MotoGP changera son week-end de course, en intégrant la course sprint. Pour Remy Gardner, courir 42 courses en MotoGP va être difficile pour les pilotes.
"Les deux catégories ne peuvent pas être comparées. Le MotoGP a lieu 21 week-ends par an, les exigences physiques sur une MotoGP sont insensées. La piloter est vraiment difficile. Il y a tant de forces lors du freinage et de l'accélération, d'autant plus que le Ride Height Device (dispositif de changement d’assiette) existe. Tout est vraiment extrême et fatigant. J'étais dévasté le lundi après un week-end de course. Piloter une course supplémentaire est un travail difficile", explique-t-il à Speedweek.
"Piloter 21 week-ends est déjà difficile quand on n'a qu'une course. Il y a douze week-ends pour le Superbike. Cela fait la différence : vous avez deux ou trois semaines pour vous préparer et revenir en forme. Bien sûr, tout le monde donne tout pendant les trois jours, mais après, on a le temps de récupérer. En MotoGP, vous rentrez chez vous le lundi et après une journée d'entraînement, vous êtes déjà parti pour la prochaine course. Je suppose aussi qu'une Superbike ne sera pas aussi exigeant physiquement, peut-être que je me trompe là-dessus. Mais ils ont des freins en acier et moins de puissance."