Cette quatrième étape était annoncée comme une des plus éprouvantes, elle l'a été. Une boucle de 330 Km autour de San Juan de Marcona où Sébastien Loeb sortira vainqueur d'un trio Peugeot.
Après un départ sur la plage, c'est 100 Km de dunes de sable qui attend les concurrents. Des secteurs sablonneux les plus longs jamais parcourus dans le Dakar.
Sébastien Loeb sort la tête du sable
Une première victoire d'étape pour Sébastien Loeb sur ce Dakar qu'il aborde prudemment pour sortir du Pérou. C'est certainement une sage décision au vue des incidents et pannes mécaniques qui affaiblissent ses adversaires.
S'il emmène un trio Peugeot sur le podium lors de cette étape, le clan du Lion n'en est pas moins épargné. Cyril Despres alors second au général avant cette étape va voir une pierre heurter son train arrière. Malgré la vitesse réduite au moment du choc, la roue et la suspension arrière furent arrachées. Incapables de réparer eux-mêmes, ils doivent attendre le camion d'assistance, le retard au soir de l'étape 4 risque d'être abyssal, s'ils repartent...
Après les seconds du classement général, c'est au tour des troisièmes de ce même classement au matin de cette étape 4, qui furent victimes de la journée. Nasser Al-Attiyah et son copilote Matthieu Beaumel ont perdu près de 54 minutes avec diverses mésaventures.
Dans ce même clan Toyota, Giniel de Villiers ne fait pas mieux et franchira la ligne de cette étape près de 20 secondes derrière le qatari. La victoire finale pour Toyota semble s'enliser étape après étape...
Chez MINI, c'est au tour du duo Orlando Terranova/Bernado Graue de perdre près de deux heures aujourd'hui. Voilà qui ne remontera pas le moral des troupes pour l'armada MINI présente pour décrocher des résultats probants.
Au classement général, Stépahane Peterhansel "Monsieur Dakar" conserve le leadership devant Sébastien Loeb avec 6'55. L'alsacien dispose du même avantage quasiment sur Carlos Sainz à la dernière marche du podium avec un retard de 13'06.
Sur la première Toyota, Nasser Al-Attiyah accuse près de 58'48 de retard, pour lui la victoire se dessine désormais en mirage...