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Le team Duqueine Engineering a vu le jour en 2014 sous l'impulsion de Gilles Duqueine. A la tête de cette équipe c'est Yann Belhomme qui dirige ses hommes avec la passion du métier, le partage et l'implication de chacun des employés. Chez Duqueine Engineering, ils sont unis dans la course.
Yann Belhomme nous a aimablement ouvert les portes de l'entreprise Duqueine Engineering. Basée à Saint Martin de Valgalgues, dans le Gard (30) plus précisément sur le site automobile du Pôle Mécanique d'Alès, elle bénéficie de ce complexe automobile. Un décorum de sport automobile et motos, où l'on retrouve un circuit vitesse, karting et rallye asphalte. Il est à noter que ce circuit vitesse de 2,52km et 13 virages est le seul en Europe a être homologué dans les 2 sens de roulage.
Duqueine Engineering
Pouvez-vous nous présenter le Duqueine Engineering ?
Créée par la volonté de Gilles Duqueine début 2014, l'écurie connait une progression intéressante avec déjà de belles victoires. Gilles Duqueine étant à la Présidence du Groupe Duqueine, il m'a confié cette mission d'être la tête de Duqueine Engineering. Il est d'un conseil précieux, mais je suis le seul à prendre les décisions. Nous n'avons pas de commanditaire, tout ce dont dispose l'écurie comme matériel, nous appartient. A l'heure actuelle nous n'avons pas de sponsor-titre mais nous sommes ouverts à cette opportunité là.
Quel sera le programme du Duqueine Engineering cette saison ?
Chez Duqueine Engineering on se concentre uniquement sur le prototype avec le LMP3. Nous sommes engagés en Endurance avec 3 voitures, les Ligier JS P3. Deux d'entre-elles seront engagées en ELMS et une en Michelin Le Mans Cup. En parallèle de ce programme, deux des Ligier seront présentes en VdeV Endurance Series. Quant aux 3 voitures elles seront également alignées au Road To Le Mans. L'une des Ligier en VdeV sera confiée à Gilles Duqueine, Nelson Panciatici et Lucas Légeret (15 ans, le plus jeune pilote engagé en LMP3).
Quelle est l'approche concernant les Ligier JS P3 ?
L'année dernière nous avons eu 6 mois de développement de l'auto car elle était nouvelle, nous sommes arrivés à un point de fiabilité en fin d'année dernière. Peu de soucis déclarés sur l'auto à présent, nous sommes contants. Le coût d'exploitation est maîtrisé ce qui nous donne un modèle d'exploitation et laisse entrevoir un projet plus ambitieux. A terme le passage en LMP2 serait l'objectif lorsque le climat économique de l'entreprise le permettra, c'est à dire en cumulant les victoires. La course des 24 Heures du Mans est dans le viseur de l'équipe, le plus tôt possible, l'année 2019 serait l'idéal !
Quels sont les objectifs attendus pour cette saison ?
Comme nous avons eu une excellente première saison, la dynamique nous pousse à viser plus haut. La pression est donc présente, mais nous allons sur les circuits pour gagner comme à chaque fois. Bien sûr nous mesurons nos chances par rapport aux forces en présence, mais dans la course automobile personne ne vise autre chose que la victoire.
Le collectif dans la course
Comment sont impliqués les ingénieurs, les mécaniciens dans cette aventure ?
Je gère cette équipe comme une entreprise dont chacun des membres à chaque poste-clef est utile ! La réussite sur la piste est la réussite de tous. Je veux que chacun d'eux soient impliqués, et je suis d'une totale transparence. Je leur expose les chiffres de la société car c'est le reflet de leur travail. Dans ces métiers-là, nous gagnons ensemble, nous progressons ensemble, et nous pouvons perdre ensemble. Je suis fier de pouvoir compter sur le personnel qui est présent depuis le début, depuis la première course de Duqueine Engineering. C'est une véritable aventure humaine.
Yann Belhomme en chef d'orchestre !
Quel genre de team-manager est Yann Belhomme ?
C'était mon rêve d'enfant de diriger un jour, une écurie de course. Certes il m'aura fallu peaufiner quelques facettes du métier en autodidacte. J'ai eu la chance d'avoir Gilles Duqueine en modèle et ses années d'expérience pour recopier les phases gagnantes d'une entreprise.
Le sport automobile c'est un ensemble de personnes, elles sont toutes importantes. Quand il y a la victoire, c'est tout le monde qui mérite un bout de la coupe du pilote. Nous sommes confiants car nous avons beaucoup travaillé cet hiver, nous avons entièrement démonté la voiture. Elle n'a plus de secret pour nous.
Il nous reste plus qu'à réaliser des meetings de course parfaits, je veux voir les mécaniciens au repos pendant le week-end. Je ne veux pas les voir surcharger de travail, de réparations, cela est synonyme de problèmes ou mésaventures pour nous. Ce qui signifie que la course ne se déroulera pas bien ! La meilleure preuve d'un meeting parfait c'est quand je vois mes mécaniciens sereins, l'attention focalisée sur autre chose que des pannes mécaniques. Je veux les payer à ne rien faire de plus que le programme prévu !
Nous remercions Yann Belhomme et ses équipes pour nous avoir reçu au sein de leur structure du Duqueine Engineering basée au Pôle Mécanique d'Alès. Nous leur souhaitons une excellente saison 2017 !
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