Benjamin Mosson était au Rallye des Vins Mâcon

Benjamin Mosson qui réalise un programme un programme en Peugeot 208 R2 cette saison était au Rallye des Vins Mâcon. Le résultat n'est pas celui escompté, mais les kilomètres ont été accumulés.

Benjamin, pour ta deuxième épreuve en rallye cette année, tu as choisi le Rallye des Vins Mâcon, qu’est-ce qui a motivé ce choix ?
Effectivement, c’est un rallye que j’affectionne beaucoup et je suis très heureux d’avoir pu de nouveau évoluer sur ces routes magnifiques, techniques, rapides et très variées. Le paysage n’y est pas pour rien et je n’étais pas déboussolé entouré de ces vignobles sublimes. C’est la 4ème fois que je roulais ici, ma dernière participation remonte à 2010 et l’organisation très professionnelle ajoute un plus.

Sur le plan sportif, comment s’est passé ce rallye ?
Comme vous le savez probablement, ça n’a pas été une épreuve parfaite pour nous. La classe R2 était plutôt garnie et la présence d’un certain Karl PINHEIRO (référence dans le cadre de la 208 Rally cup) nous permettait de nous jauger par rapport à la concurrence féroce en formule de promotion.
A notre plus grande surprise, nous nous offrons 3 temps scratch sur 6 le samedi, mais une crevaison nous relègue à 8,6 secondes de Karl et Franck samedi soir. Malgré tout, nous rentrons au parc en fin de première journée avec un sentiment de travail accompli.

Le dimanche sera une toute autre affaire...
Deuxième temps dans l'ES7. La pluie s’invite dans l'ES8 et une nouvelle crevaison anéantit nos espoirs. Avec 2’30 perdues...C’est la douche froide ! Nous décidons tout de même de continuer l’apprentissage de la voiture. Il reste 4 spéciales à parcourir.
Nous prenons donc le départ de l’ES9 sans pression. Avec 18 kms de spéciales parfaites, aucune erreur jusqu'à 500 m de l’arrivée où je loupe un virage piège. Virage en trompe l’œil, mauvaise note, trop vite, trop large et nous percutons un poteau téléphonique par la porte du côté de Cindy (ma copilote).

Pas de bobos pour nous mais l’aventure Mâconnaise s’arrête ici. La voiture a souffert, le moral aussi. Rassurez-vous, il nous en faut plus pour entacher notre détermination et notre soif de performance. L’heure est à la carrosserie, la mécanique et à la remise en question. Nous allons travailler et utiliser cette expérience pour progresser encore. "On apprend peu par la victoire mais beaucoup par la défaite".

Gaël Angleviel

Mon aventure avec les sports mécaniques commence au Monte-Carlo 1987. De rédacteur à auteur, l'écriture est le moteur de ma passion.

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