Donington Park marquait la seconde manche du BTCC avec un double victoire de Colin Turkington et celle Tom Ingram. Le Ciceley Motorsport a néanmoins réalisé un exploit.
La Mercedes-Benz Classe A sponsorisée par Mac Tools d'Adam Morgan, à été la victime de la mêlée du premier tour de la course 1. Cet accrochage transforma la voiture en épave et donna à l'équipe un travail de réparation important pour s'assurer de pouvoir continuer.
Ciceley Motorsport, un exploit en 51 minutes
Adam Morgan était en milieu de peloton après une séance de qualification difficile. Les conditions changeantes les ont rendu difficiles et hasardeuses. Partant 14ème, et utilisant les pneus les plus dur (option Dunlop Sport Maxx à flanc blanc), il a littéralement coupé la BMW Série 3 de Jordan en perdition à la sortie de l’épingle. Quasiment au même endroit où Billy Monger eut son terrible accident.
Une course s'enclenche pour le Ciceley Motorsport puisqu'ils disposent de moins de 2 heures pour réparer et être opérationnels pour la seconde course. Ils vont remplacer tout le train avant de la Mercedes en un temps record de 51 minutes.
Le directeur d’équipe, Russell Morgan, avait toutefois prévu une telle éventualité, avec un sous-ensemble avant entièrement pré-monté avec moteur-boite, suspension et accessoires auxiliaires, le tous prêts à l’emploi.
Adam Morgan
"C’était un travail extraordinaire de la part des gars. Quand je suis sorti de la voiture, je pensais que je serais spectateur pour le reste de la journée, mais tout le monde a fait un travail fantastique et ma Mercedes, soutenue par Fuchs Lubricants, était comme neuve."
Pour les Courses 2 et 3 il réussit à terminer 12e et 8e pour la dernière du meeting. Tous les membres de l'équipe ont travaillé d'arrache-pied pour réparer les dégâts et ramener Adam sur la grille.
"Deux courses terminées dans les points est un soulagement. Ce n’était pas notre meilleure journée, mais cela aurait pu être bien pire. Plus que tout, cela montre ce dont cette équipe est capable et ce que les gars du garage peuvent faire."
Contribution Benjamin Breton