Pour la 41e édition du Dakar, dont le départ sera donné le 7 janvier prochain à Lima, le programme ultra-sablonneux a attiré 534 concurrents, répartis dans 334 véhicules.

La population des bivouacs péruviens sera légèrement transformée par le pourcentage élevé de « rookies », par la montée en puissance de la catégorie SxS, par la création d’une nouvelle classe en auto (UTV Open) et par une féminisation sensible du plateau.

Dakar 2019, 100% Pérou

Fidèles à la conception de l’aventure extrême initiée par les pionniers de l’épreuve en Afrique, 34 pilotes de motos et quads ont quant à eux choisi de s’inscrire sans assistance dans la catégorie « Original by Motul ». Une première en Amérique du Sud.

Du sable, des dunes, du désert. Voilà ce que les pilotes et équipages du Dakar recherchent et le menu exclusivement péruvien qui leur a été concocté pour le mois de janvier prochain correspond manifestement à leurs attentes. C’est en tout cas l’avis qu’ils ont formulé collectivement en répondant « présent » à l’appel lancé au début de l’été, avec l’annonce d’un parcours concentré sur le Pérou. Au total, 334 véhicules ont pris rendez-vous pour le départ de Lima le 7 janvier prochain, tous ayant l’ambition de retrouver la capitale après 5 000 kilomètres, dont 3 000 de spéciales marquées par une intensité inégalée. « C’est un peu comme si on disputait le Vendée Globe uniquement dans les 40e rugissants », ose le directeur Etienne Lavigne pour définir le degré de difficulté de l’édition 2019.

Un plateau de haute-volée

Le niveau de performance en franchissement, la capacité à naviguer sans détours en terrain ouvert et la résistance physique indispensable pour se débattre dans des espaces sablonneux où les kilomètres comptent double, seront bien les critères à remplir pour les prétendants au titre. A moto, les inusables KTM de Walkner, Price et Sunderland feront à nouveau face aux Honda de Benavides, Gonçalves et Barreda, sans oublier les Yamaha de Van Beveren et De Soultrait. En auto, les ex-Peugeot se retrouvent répartis chez Mini, où Sainz, Peterhansel et Despres côtoieront Roma, Przygonski et Terranova, tandis que Loeb pilotera une Peugeot préparée par le team privé PH-Sport. Ils auront fort à faire avec la concurrence des Toyota d’Al Attiyah, De Villiers et Ten Brinke, au sein du plateau auto le plus fourni depuis 2015. Du côté des camions, les favoris de chez Kamaz auront notamment à composer avec leurs rivaux du Team De Rooy, à commencer par le leader Gerard De Rooy, de retour après une année de pause.

Au-delà de la bataille pour les titres majeurs, l’analyse de la liste des engagés révèle plusieurs tendances qui distinguent déjà le millésime 2019. D’abord, les nouveaux venus sur l’épreuve représentent 135 concurrents, permettant à 97 véhicules (30 % du plateau) de se mesurer pour la désignation du meilleur rookie. Ensuite, la catégorie SxS connaît un réel décollage cette année, avec 30 inscrits au total, et surtout une bataille qui s’annonce serrée entre l’ancien vainqueur en quad Sergey Karyakin, le retraité de la moto Gerard Farres (3e en 2017) ou encore la star de l’off-road américain Casey Currie. Enfin, un mouvement de féminisation souffle sur le Dakar, puisque le nombre de femmes engagées en course n’a jamais été aussi important depuis le début de l’ère sud-américaine de l’épreuve. Elles seront 17, dont la fidèle Laia Sanz à moto, mais aussi des couples à suivre comme Camelia Liparoti-Rosa Romero en auto et Annett Fischer-Andrea Peterhansel en SxS.

La nouveauté du Dakar 2019

Les désillusions sont parfois cruelles sur le Dakar, en cas d’abandon prématuré après quelques centaines de kilomètres de course. Cette année, les autos, camions et SxS qui connaîtront cette mésaventure en première partie de rallye pourront réintégrer la course après la journée de repos, dans une compétition parallèle. Concourant dans un classement à part, ces véhicules auront une plaque orange et ne seront jamais autorisés à prendre le départ dans les 25 premiers d’une spéciale.

Le parcours du Dakar 2019

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Communiqué de presse