A l'issue de la 9e étape du Dakar 2020, Stéphane Peterhansel s'est imposé d'un souffle sur Nasser Al-Attiyah, pour 15 secondes ! Mais le classement général est aussi relancé !
Un temps distancé dans cette 9e étape de 410 km chronométrés, Carlos Sainz a poursuivi son effort pour refaire son retard, mais ses adversaires du jour, Peterhansel et Al-Attiyah lui ont repris un précieux temps au classement général.
Un final serré pour ce Dakar 2020
Il reste 3 étapes dans ce Dakar 2020 et la victoire au général se décidera entre ces trois hommes. La 10e étape de demain sera encore un marathon de 534 km, la 11e sera plus courte avec 379 km et enfin la dernière étape sera de la même distance avec 374 km ! De ces trois journées qui arrivent, toutes seront décisives, aucun des trois pilotes n'a le droit à l'erreur. Carlos Sainz est en tête pour 24 secondes sur Nasser Al-Attiyah et 6'38 sur Stéphane Peterhansel.
Carlos Sainz
"Aujourd'hui un pneu défectueux et une perte de navigation nous ont fait perdre l'avantage sur cette spéciale, la bonne chose est que nous restons leaders du Dakar ! Dans la première partie de la spéciale, nous avons perdu notre chemin et ça nous a coûté 5 minutes à peu près. Et après, je ne sais pas exactement ce qui s’est passé, ce n’était pas une crevaison mais le pneu est parti en lambeaux. Ce n’est vraiment pas une bonne journée pour nous."
Nasser Al-Attiyah
"C’est bien, parce que le buggy Mini est très rapide, on a essayé de faire de notre mieux. L’objectif c’était de reprendre du temps à Carlos, je suis plutôt content de notre boulot. Demain et après demain ce sera difficile pour tout le monde. Stéphane ouvrira demain pour l’étape marathon, c’est plutôt bien pour nous. On dirait bien que nos trois voitures sont très proches et peuvent gagner le Dakar."
Stéphane Peterhansel
"Il ne fallait pas trop lâcher lorsqu’on avait un doute sur les cassures, et c’est là qu’on fait la différence, mais c’est une grosse prise de risques. C’est une bonne spéciale pour nous, on est partis le couteau entre les dents. On a essayé de garder le rythme du début à la fin. Sur la première partie c’était cassant, façon Maroc, mais nous n’avons pas eu de crevaison. La fin de la première journée marathon et le début de la deuxième, il y a vraiment des grosses dunes à franchir. Il n’y en a pas eu pour le moment, mais par exemple si on se met dans un entonnoir ou si on se tanke sur une grosse dune cassée, il y a moyen de perdre vingt ou trente minutes. Donc il y a pas mal de choses qui peuvent se passer."