La FIA a tenu son Conseil Mondial du Sport Automobile ce vendredi à Genève et a entériné certains règlements pour les disciplines qu'elle chapeaute. Le Dakar est concerné par sa catégorie principale T1.
La catégorie qui remporte le général est le T1. Le plus répandu (chez les pros comme les amateurs), il s’agit d’un véhicule prototype répondant aux normes techniques et de sécurité du règlement de la FIA. La base du véhicule est un châssis tubulaire sur lequel sont montés des composants mécaniques et de sécurité.
La carrosserie du véhicule, souvent en fibre de verre ou en carbone représente la plupart du temps une « silhouette » d’un véhicule commercial existant, mais ces véhicules sont entièrement conçus et développés pour la course. On ne les trouve donc pas dans le commerce ! Les T1 existent en 2 ou 4 roues motrices, avec des motorisations Essence ou Diesel. Ce sont les plus rapides et souvent les plus impressionnants.
Le Dakar va remettre les 4x4 en catégorie T1
Plusieurs fois abordé ces dernières années, la décision de remettre les 4x4 (4 roues motrices) sur le devant de la scène est cette fois-ci adopté. Lors des précédentes éditions, ce sont souvent les 2 roues motrices qui ont eu le dernier mot, comme la récente victoire de Carlos Sainz avec son buggy MINI qui est un 2 roues motrices.
La future organisation des voitures de Rallye de cross-country a été approuvée. Une balance de performance continuera à être appliquée aux voitures T1 4x4 et T1 4x2 jusqu'à la fin 2022, après quoi en 2023, les T1 4x4 deviendront la première catégorie de la discipline. Ainsi, MINI, va pouvoir conserver son buggy pendant les deux prochaines éditions (s'ils restent engagés) après quoi, il faudra revoir la copie.
Le but est aussi d'inciter d'autres constructeurs à revenir au Dakar, avec désormais une catégorie reine qui mettra en valeur les transmissions intégrales. Le Toyota Gazoo Racing expliquait récemment pourquoi ils conservaient leur pick-up Hilux plutôt que d'adopter un buggy, un choix qui va perdurer pour le constructeur nippon.
Le principe de l'introduction d'un groupe pour les nouvelles technologies écologiques à partir de 2021 a également été accepté, dans le but de fournir un cadre pour le développement de ces véhicules.