Lancée en 2013, la Formule 4 a pour but de former les pilotes après le karting et à moindre coût par rapport à la Formule 3. 100 000 euros la saison, c'est un montant raisonnable par rapport à une saison dans d'autres séries comme la Formule Renault, ou la Formule 3. Ce qui n'empêche nullement un pilote de passer dans une de ces séries après, d'ailleurs la F3 ou la GP3 est la suite logique pour la plupart des pilotes.
Pirelli garantit les mêmes pneus à tous les pilotes. Pour le manufacturier de pneus, l'important doit être le pilote et non la voiture.
Les championnats italien, allemand et d'autres championnats F4 de par le monde partagent le même châssis Tatuus, un moteur FIAT FTP turbo 1.4L et bien sûr, les pneumatiques Pirelli. Les championnats italien et allemand offrent un très bon terrain d'entraînement pour les pilotes qui visitent ainsi les circuits de Misano, Adria, Imola, Mugello, Vallelunga et Monza en Italie. Les circuits d'Oscherleben, de Sachsenring Lausitzring, le Nürburgring, Hockenheim, le Red Bull Ring (Autriche) et Zandvoort (Pays-Bas) composent le championnat allemand.
Les pilotes ont alors l'occasion de rouler sur des circuits utilisés par les séries supérieures, monoplaces ou non, et ainsi parfaire leur connaissance, comme c'est le cas de Mick Schumacher qui possède déjà 6 pole positions et 6 victoires dans les deux championnats avec son équipe Prema Powerteam Theodore Racing.
En F4 seuls quelques ajustement technique sont permis sur les voitures par les équipes. Ainsi, c'est le pilote qui doit faire la différence. Une gestion optimale des pneus est donc indispensable. Pirelli a conçu des pneus qui permettent aux pilotes de maintenir un niveau constant d'attaque sur une course complète. Des pneus fait pour tenir 200 km sachant qu'une course de F4 fait en moyenne 60 km.
Performance et durabilité sont importants, et grâce à cette gestion des pneus facilitée, les pilotes de F4 étaient à Imola une seconde et demie moins rapides que les motos Superbike de 220 chevaux. Une F4 peut atteindre au maximum les 210 km/h, une Superbike les 300. Les pneus font donc bien la différence.
Cette durabilité des pneus est aussi faite pour limiter les coûts en F4. Les pneus utilisés en course 1 sont utilisés à nouveau pour les essais libres. Ainsi de suite, avec deux nouveaux trains de pneus pour les qualifications et les courses 2 et 3.
L'utilisation des couvertures chauffantes étant interdite pour des raisons de maîtrise des coûts, c'est Pirelli qui garde les pneus couverts dans ses installations et les remet aux équipes 30 minutes avant que les voitures n'entrent en piste. La distribution aléatoire des pneus assure également une parfaite équité entre les pilotes et écuries.
Pirelli doit mettre en œuvre une véritable logistique, des centaines de pneus par week-end de course, livrés déjà montés sur jante, pourw chaque pilote.
Les pneus Pirelli utilisés F4 dimensions :
Slick et humide avant : 200 / 540-13
Slick et humide arrière : 250 / 575-13