Le pilote français fêtera ses 37 ans ce week-end et prendra le départ des 24 Heures du Nürburgring pour la 10ème fois ! Depuis 2015 il pilote pour le compte de la Scuderia Cameron Glickenhaus et nous en dit un peu plus sur cette course qu'il affectionne particulièrement.
Ravi d'être au départ de cette 50ème édition ?
Tout à fait ! Je suis toujours très heureux d'arriver ici, l'ambiance est bonne, je suis très content de retrouver la parade dans la ville d'Adenau. Mais j'ai surtout hâte de rouler dans cette voiture qui est toujours fantastique. Je suis prêt pour la plus belle course du monde ! Et la plus difficile aussi !
On imagine que tu es content de revoir les spectateurs ici ?
C'est toujours quelque chose qui manque, et encore plus ici où ils font partie intégrante de l'atmosphère. J'ai toujours ce souvenir de ma première participation en 2009 sur une Volkswagen Scirocco. Au début de la nuit, j'arrive sur une zone toute enfumée, je me suis dit "mince il y a un accident", je passe à travers cette zone enfumée et je commence à sentir les odeurs de saucisses dans la voiture, tout allait bien, c'était juste le démarrage des barbecues !
Cela fait un sacré enchaînement en quelques semaines, le week-end prochain c'est la journée test des 24 Heures du Mans, et le week-end suivant les 24 Heures du Mans ?
Je ne suis pas inquiet, on a tout de même presque une semaine de repos avant la journée Test. Ici c'est difficile, les GT3 ont beaucoup d'aéro et secouent beaucoup sur ce circuit, ici ce n'est pas le mental mais le physique. Alors certes il y a beaucoup de trafic et de dépassements à gérer, il y a aussi les conditions à prendre en compte... C'est une ourse physiquement exigeante, c'est le plus difficile ici. Au Mans c'est un peu moins difficile physiquement, mais au Mans on a une grosse pression tout au long de la semaine. C'est 2 courses que j'apprécie beaucoup et ça va être un joli challenge sur 3 week-ends.