Présent à Magny-Cours dans le cadre de l'inauguration du banc d'essai du projet de banc d'essai d'un moteur à combustion hydrogène, Hugues de Chaunac s'est confié sur le futur proche du groupe Oreca alors que l'entreprise s'apprête à fêter ses 50 ans d'existence !
Rencontrer Hugues de Chaunac et ses collaborateurs (on pense notamment à Vincent Garreau qui nous a fait visiter les ateliers de Magny-Cours) c'est comprendre en partie la réussite du groupe...
Hugues de Chaunac se confie
En 2023, l'entreprise fêtera son cinquantième anniversaire, ce nouveau banc va faire entrer Oreca dans une nouvelle dimension ?
En effet et même pour moi c'est important, la recherche et le développement a toujours été le fer de lance d'Oreca. C'est une nouvelle technologie et c'est une technologie d'avenir. Cela montre qu'Oreca sait toujours rester en avance.
Justement pour poursuivre votre développement, les choses bougent du côté de Signes !
Absolument, nous avons un bâtiment en pleine construction de 8 000 mètres carrés, nous occuperons à terme plus de 20 000 mètres carrés. Nous avons besoin d'espace et nous sommes en pleine croissance pour développer tous nos nouveaux projets. Le chiffre d'affaire du groupe Oreca a augmenté de 20% cette année et nous avons embauché près de 70 personnes !
Le projet de la Ferrari 296 GT3 rencontre un franc succès, ce n'est pas trop difficile à suivre ? Vous rencontrez probablement des soucis d'approvisionnement de composants comme d'autres constructeurs ?
C'est un sujet très compliqué et cela fait partie de nos deux grosses difficultés, nous avons des difficultés de recrutement, nous peinons réellement à recruter les talents dont nous avons besoin. Et effectivement nous avons des difficultés avec les fournisseurs. Pour les 24 Heures de Daytona, environ 25 personnes de chez Oreca seront présentes lors de la dizaine de jours que dure l'évènement. La Ferrari 296 GT3 fera ses grands débuts !
La Oreca 07 ne remportera pas de grandes courses d'endurance au classement général mais c'est un véritable best-seller ! Avez-vous conscience que cette voiture n'a pas fini sa carrière et a déjà marqué l'histoire de l'endurance ?
Je vous en remercie, je pense qu'effectivement on ne s'en rend pas compte encore mais c'est une voiture extraordinaire qui a rencontré un nombre incroyable de courses et 5 fois sa catégorie au Mans. Cette voiture marquera en tout cas l'histoire d'Oreca.
50 ans après les débuts de l'entreprise, vous vous remettez toujours autant en question ?
Comme vous voyez, je ne lève pas le pied ! Je me remets toujours autant en cause et je garde le même rythme de vie. A 7h30 au bureau, je repars à 21h00 et la pêche est là. Le départ en retraite n'est pas pour demain ! (rires)