Le DTM va perdre l'engagement d'Audi en 2021 et seule la marque BMW serait représentée. Une situation qui risque de mettre en péril le championnat, à moins qu'une autre réglementation soit adoptée, comme le GT3.
Le DTM tel qu'on le connait est déjà dans sa deuxième vie après une première disparition à la fin des années 90 pour mieux revenir début 2000. Si Alfa Romeo, Mercedes, Opel, BMW et Audi ont fait les beaux jours du championnat allemand, la firme Mercedes s'est retirée fin 2018, Audi en fera autant fin 2020.
Du GT3 pour le DTM ?
Dans ces conditions, il est peu probable que le championnat puisse survivre, même l'engagement des Aston Martin soutenues par R-Motorsport n'auront pas tenu le cap et leur implication n'ira pas au-delà de leur seule année d'exploitation en 2019.
Gerhard Berger, patron de l'ITR, qui dirige le championnat allemand évalue toutes les possibilités. Il fut un temps évoqué, une fusion et/ou un rapprochement avec le Super GT japonais, des manches communes furent même organisées. Mais cette alliance n'aura pas lieu. L'implication de BMW pour 2021 est même remise en question, le championnat est au bord de l'implosion.
S'exprimant à Servus TV, Gerhard Berger ne voit pas beaucoup d'options qui s'offrent à lui. "Si aucun constructeur allemand n'est prêt à soutenir le championnat, les choses vont sérieusement se compliquer. La situation du Covid-19 est un mauvais timing pour nous, il va falloir qu'on s'adapte et faire face." L'ex-pilote de F1 autrichien, l'admet, la seule solution pourrait être l'adoption de la réglementation GT3. "Si nous voulons continuer, avec l'ITR, nous devons faire du GT3. C'est le seul règlement technique qui implique beaucoup de constructeurs, passer au GT3 parait être une évidence."
Le championnat 2020 du DTM doit reprendre la compétition le premier week-end d'août, sur le circuit de Spa-Francorchamps, une première sur ce tracé depuis 2005.