Romain Grosjean dispute la 62e édition des 24 Heures de Daytona dans la catégorie GTD sur une Lamborghini Huracan GT3.
Parallèlement à l'IndyCar Series, le Français disputera cette année l'IMSA Michelin Endurance Cup avec Lamborghini. La SC63 n'étant pas encore prête, c'est au volant d'une Huracan GT3 qu'il prend ce week-end le départ des 24 Heures de Daytona.
Grosjean ne voulait pas rater Daytona
Depuis quand n'avez-vous pas pris le volant de cette Huracan GT3 ?
Depuis les 12 Heures de Sebring, en mars dernier. Ce n'est pas très facile de reprendre ses marques car nous avons fait peu d’essais, mais l'idée est de monter en puissance durant la course. J’adore les 24 Heures de Daytona, je ne voulais pas manquer cette opportunité.
Vous êtes inscrit en GTD Pro mais avez un pilote Bronze dans votre équipage. Comptez-vous malgré tout jouer la victoire ?
C’est vrai que nous sommes face à des équipages intégralement composés de pilotes professionnels, mais c'est une course à l'américaine, très longue, avec nombre d'interruptions. Il faudra essayer de ne pas trop perdre de terrain en début de course, et d’être dans le tour du leader en fin d'épreuve afin de se trouver dans le bon wagon pour le sprint final.
N'êtes-vous pas trop frustré ne pas être en GTP avec la Lamborghini SC63 ?
Forcément un petit peu, mais c'était vraiment prématuré. Je ne pense pas non plus que l'on soit prêt à 100 % pour le Qatar en WEC (2 mars, Ndlr) voire pour Sebring (16 mars Ndlr). Nous avons perdu pas mal de temps l'an passé (suite à l'accident de Mirko Bortolotti en essais au Paul Ricard, Ndlr) et nous n'avons eu que trois vraies séances d'essai. Mais l'équipe d'exploitation est vraiment top et je suis agréablement surpris à chaque fois que je prends le volant de cette voiture.
Longévité, mise en température et facilité de conduite sont les qualités mises en avant par Michelin au sujet de leurs nouveaux Pilot Sport Pro GT H1. Quel est votre sentiment sur le sujet ?
Je m’étais habitué aux précédentes gammes et j’en avais une bonne compréhension, mais je dois reconnaitre que mon premier ressenti avec les nouvelles gommes est excellent. Ici, c’est le côté droit qui s’use le plus vite, et nous ne doublerons peut-être pas les relais au niveau des quatre roues. Mais la confiance est de mise.
Être davantage missionné pour l'IMSA que pour le WEC, cela vous convient-il ?
Oui car ma vie est aujourd'hui aux États-Unis, et je dispute en parallèle l'IndyCar. Le planning va parfois être serré, mais je suis très content de la répartition des courses auxquelles je vais participer, quel que soit le championnat.
Que serait pour vous une saison 2024 réussie ?
Un podium sur une course d'Endurance serait une belle récompense. Un bon résultat au Mans serait aussi une bonne surprise, en espérant que la Balance of Performance nous permette de jouer la gagne.
De notre correspondant sur place à Daytona : Didier Laurent.