Stéphane Clair a rejoint la direction du Circuit Paul Ricard le 26 septembre 2011, succédant à Gérard Neveu, qui a rejoint la tête du WEC.
C’est une histoire d’amour qui dure depuis dix ans. Stéphane Clair a rejoint la direction du Circuit Paul Ricard en 2011, à l’âge de 40 ans. Ancien vice-président chez Alice Evénements, il reprend les rênes de la société NPO, promoteur-organisateur de deux manches du Championnat du Monde FIA-FIM des Rallyes Raids en Tunisie et au Maroc. Dans une interview accordée à France Racing, il fait le point sur la dernière décennie.
Stéphane Clair, une décennie au Circuit Paul Ricard
10 ans que vous êtes à la tête du Circuit Paul Ricard. Quel bilan faites-vous ?
10 ans, c'est une date importante, c'est une date clé ! C'est à la fois court et long. Long parce que nous y passons des heures mais court parce que nous n’avons pas assez d'heures pour arriver au bout de tous les projets que nous avons. Ça en fait une date clé parce que nous nous retournons, nous jettons un coup d'œil dans le rétroviseur, et nous nous disons 'qu'est-ce que nous avons fait en 10 ans ?'. Le bilan est, en toute humilité, plutôt positif parce que d'un métier que je ne connaissais pas du tout il y a 10 ans, je pense avoir, aujourd'hui, une certaine expérience et une certaine expertise.
Les promesses, les idées, les stratégies qui ont fait que je me suis retrouvé à la tête du circuit il y a 10 ans ont été mises en œuvre. Elles ne sont pas restées des idées, elles ont été concrétisées. Le retour de la moto avec le Bol d'Or ; le retour du Grand Prix Camions, même si nous n’avons pas pu organiser l’épreuve cette année ; le retour de la F1, à la fois pour les essais et le Grand Prix. De ce côté-là, le coup d'œil dans le rétro, ce n'est pas un coup de vieux mais plutôt le plaisir d'avoir contribué à rendre au Circuit Paul Ricard ses lettres de noblesse. C'est un bel anniversaire.
Vous attendiez-vous à être là où vous êtes aujourd'hui, il y a 10 ans ?
Je le dis humblement, oui. Parce qu'il n'y a pas de raisons avec l'équipe que nous avons, avec les infrastructures présentes, avec le soutien des collectivités locales et de l'ensemble de notre environnement voisin, je ne vois pas pourquoi nous ne serions pas là où on en est. C'est un succès de l'ensemble d'une équipe, que ce soit les permanents, les commissaires de piste, l'environnement sportif, tous ces gens qui nous ont fait confiance, les clients qui sont restés fidèles. Connaissant tout ça, nous ne pouvions pas imaginer qu'il en soit autrement.