Dix ans après la première édition disputée sur le continent sud-américain, le Dakar 2019 se jouera à nouveau sur un parcours en boucle, avec départ et arrivée à Lima. Les sables du Pérou joueront un rôle décisif dans la conquête des trophées.
Le Pérou s’est construit sur un héritage multiple, certains éléments de cette identité sud-américaine remontant à près de 5 000 ans. Témoignage de la civilisation Inca, le Machu Picchu est devenu l’emblème de la diversité culturelle, tout autant que de l’attractivité touristique du pays, tandis que la filiation du peuple péruvien se reconnait dans le terme de « Pachamama » désignant un rapport respectueux et intime à la nature.
Le Dakar au Pérou
Dans un autre registre, les visiteurs qui se dirigent vers les spots de surf du Pacifique entretiennent eux aussi cette tradition. Tout comme ceux qui dégustent avec modération des Pisco Sour ou font honneur aux productions locales en fréquentant les établissements
de la nouvelle gastronomie péruvienne.
La rareté des précipitations a entretenu des zones totalement désertiques, que le Dakar a commencé à explorer en 2012 et 2013. Lors de la première arrivée du Dakar au Pérou, seuls les plus valeureux des pilotes du cru ont connu la fierté de monter sur le podium de Lima. Et l’année suivante, c’est une petite consécration qu’ont vécu les fans péruviens en voyant l’un de leurs pilotes, Ignacio Flores, s’imposer en quad dans la première étape à Pisco.
Pour son retour sur la carte du Dakar, le séjour dans les déserts d’Ica et de Tanaka à l’occasion de la 40e édition a exposé d’entrée les pilotes à une sélection sévère, excluant par exemple des débats des prétendants aussi sérieux que Sam Sunderland à moto ou Sébastien Loeb en auto. Cette année, les espoirs des aficionados péruviens seront majoritairement placés sur Nicolas Fuchs, 12e en auto en 2017, et Alexis Hernandez, 5e en quad en janvier 2018.