Le français court désormais sa seconde saison au volant d'un prototype. En 2023, l'association entre Porsche et Penske Motorsport a été difficile, mais cette saison c'est une tout autre musique, au grand plaisir de Kévin Estre, pilote très apprécié par les fans du constructeur allemand.
WEC - 6 Heures de Spa
Votre performance à Imola était pour le moins inattendue !
Peut-être pas inattendue car nous avons franchi un gros palier au cours de l'hiver mais l'emporter au Qatar était déjà une bonne surprise même si ce circuit est très particulier. Imola, on savait que cela serait plus difficile et ça l'a été. Mais nous avons su capitaliser sur les erreurs des autres. On marque de gros points alors qu'en perfo on ne devait pas marquer autant de points. C'est comme ça que l'on construit un championnat, je pense que l'on peut être fier. C'est une bonne surprise de mener le championnat après 2 courses, nous n'étions pas dans cette position l'an dernier.
La série peut-elle continuer ce week-end à Spa ?
Ici il faut de l'aéro mais il faut aussi prendre le Raidillon comme il faut, prendre les vibreurs... Je pense que nous serons aussi bien qu'à Imola mais je ne vais pas m'avancer sur des chances de victoire.
Vous en avez beaucoup appris sur l'exploitation de la voiture...
L'an dernier, beaucoup d'erreurs ont été commises. Une association de géants du Sport Auto comme Porsche et Penske ne se construit pas en un claquement de doigts. A Imola, je pense que nous et Toyota avons effectué le meilleur travail, nous réalisons une course assez similaire mais la Toyota était juste plus rapide sur le sec. Le championnat va être long et il faut capitaliser et savoir prendre des points dans la difficulté, si on a la perfo pour être 5ème, il faut savoir faire la différence et faire mieux que ce qui était attendu.