La joie et la douleur de la victoire pour le Team WRT

Pour sa première participation aux 24 Heures du Mans avec deux ORECA 07, le Team WRT a marqué les esprits ! En route pour un doublé historique, le dernier tour aura été cruel pour les leaders, laissant la voiture sœur s'imposer.

A l’issue d’une course disputée dans des conditions météos piégeuses et à l’issue d’un scénario complètement fou, l’écurie belge s’impose en LMP2. À bord de l’ORECA 07 #31, le trio composé de Robin Frijns, Ferdinand Habsburg et Charles Milesi s’impose tandis que le succès tendait les bras à la voiture sœur jusque dans les dernières secondes.

Le Team WRT savoure une victoire... et pleure le doublé !

C’est même dans les derniers mètres que l’épreuve a rendu son verdict, le trio ayant dû résister à la #28 de Jota Sport pilotée par Sean Gelael, Stoffel Vandoorne et Tom Blomqvist. Moins d’une seconde sépare les deux autos après un double tour d’horloge de compétition !

Après un début de saison déjà concluant en ELMS et en WEC, le Team WRT a fait forte impression aux 24 Heures du Mans en dominant presque de bout en bout la meute des LMP2. Pendant de longues heures, un véritable mano à mano entre les deux voitures sœurs a tenu en haleine les spectateurs.

Une bagarre incroyable qui s’est achevée au bout de 23h59 sous les yeux ébahis du public. Alors que le succès était promis à la #41 de Louis Deletraz, Yifei Ye et Robert Kubica, celle-ci s’est immobilisée dans le dernier tour. L’équipe belge était donc en larmes, tant pour sa victoire avec la #31 de Robin Frijns, Ferdinand Habsburg et Charles Milesi, acquise dès sa première participation avec la ORECA 07, que pour ce cruel coup du destin.

Vincent Vosse, Team Principal

C'est une journée fantastique, venir au Mans pour la première fois et gagner est incroyable, toute l'équipe a fait un travail remarquable. Bien sûr, il y a la joie et la tristesse, car c'était une grande déception de voir la voiture n°41, qui avait la victoire en poche, s'arrêter à un tour de l'arrivée.

C'est tout simplement cruel, et heureusement, notre autre voiture était deuxième, mais il est difficile de profiter pleinement d'un tel succès quand vous avez une situation comme celle-là. Malgré tout, c'est une journée extraordinaire pour l'équipe, qui a fait un travail formidable, depuis la préparation de cette course et pendant toute la semaine. Si je dois en juger par le nombre de messages que nous recevons, nous avons vraiment réussi quelque chose.

Gaël Angleviel

Mon aventure avec les sports mécaniques commence au Monte-Carlo 1987. De rédacteur à auteur, l'écriture est le moteur de ma passion.

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