Cette année, le pilote suisse prendra le départ des 24 Heures du Mans pour la 4ème fois ! En 2021, il a découvert la cruauté de cette course avec un abandon dans le dernier tour alors qu'un succès en LMP2 lui tendait les bras !
Il y avait moins de temps de roulage que l'an dernier et la nouvelle procédure de safety-car nous a fait perdre du temps. Nous ne sommes pas forcément les plus rapides mais je pense que nous avons une bonne base.
Je n'étais pas au volant lorsqu'elle a été essayée lors de la Journée Test, c'est assez long mais je pense que c'est aussi dû au circuit. Je trouve que c'est assez bien fait et ça ne ruinera pas de courses comme le passé.
Il y a un peu moins de voitures mais le niveau reste dingue avec une quinzaine de voitures pouvant jouer la gagne. Je pense qu'il faudra même surveiller certains équipages du LMP2 Pro-Am comme la voiture du Racing Team Turkey. Après notre victoire à Spa, je ne pense pas que l'on peut être en meilleure position, avec Robert Kubica nous commençons à bien nous connaître et Le Mans est la course que nous voulons gagner ! Nous avons même essayés de perdre du poids, nous en avons perdu chacun un peu ! C'est toujours mieux d'avoir moins que plus !
Je n'ai pas un esprit de revanche, on y pense toujours mais on a surtout en tête de vouloir gagner sans penser à 2021. Avec mes coéquipiers Robert Kubica et Rui Andrade, nous n'hésiterons pas à tout donner jusque dans le dernier tour. Il y a désormais une grande complicité entre Robert et moi, nous partageons la même culture du sport auto, on s'entend bien sur les choses que nous voulons pour la voiture. J'ai totalement confiance en mes 2 coéquipiers.
Justement j'en ai appris beaucoup techniquement aux côtés de Robert, il pourrait presque faire rouler la voiture tout seul ! J'ai évolué dans ma façon d'aborder le set-up, avoir une voiture rapide mais aussi avoir une bonne voiture sur 24 Heures, c'est quelque chose que l'on ne peut acheter. Il y a 3 ans je n'étais pas le même pilote, je n'avais pas encore cette vision globale de la voiture, de l'équipe, du set-up et de la compréhension du sport auto en général.
Tout à fait, je venais de la monoplace et je souffrais dans le trafic face à des pilotes comme Albuquerque. En IMSA c'est toujours la guerre dans le trafic et j'ai beaucoup appris aux Etats-Unis.
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