Après avoir réalisé une moitié de saison en 2022 pour essuyer les plâtres, Peugeot Sport débute sa première saison complète en 2023 et compte bien y jouer les premiers rôles.
Il y avait quelques objectifs pour 2022 afin de vérifier sur la piste et par les chronos, toutes les décisions validées en interne. Loin de vouloir attacher une réelle importance aux résultats l'an dernier, cette première base de travail a permis de continuer la marche en avant pour cette première saison complète 2023.
Peugeot veut jouer devant en 2023
C'est le 17 mars prochain que le Team Peugeot TotalEnergies débutera sa saison en FIA WEC comme l'ensemble du plateau de cette nouvelle ère de l'Endurance. Plusieurs constructeurs souhaiteront jouer les premier rôles, un objectif que souhaite aussi atteindre la firme de Sochaux. En plus des trois premières courses disputées en 2022, Peugeot a réalisé plus de 10 000 km en essais cet hiver, afin d'apporter des évolutions techniques et d'optimiser la fiabilité.
"Nous avons accompli un grand nombre de kilomètres pour améliorer la performance de la voiture et valider sa fiabilité. Nous attaquons cette saison avec beaucoup d’enthousiasme et une équipe qui a envie de se battre. C’est une grande fierté d’intégrer ce championnat et de faire face à de grands constructeurs et des grands noms de l’endurance" rapporte Jean-Marc Finot.
En 2023, l'objectif est assez clair pour Peugeot : "se battre pour la victoire, pour toutes les courses. Après nous savons que rien n’est acquis, cela va être dur et nous ne sommes pas les seuls sur la grille à avoir cet objectif", ajoute Jean-Marc Finot. Pour Olivier Jansonnie, directeur technique de Peugeot Sport, les essais du Prologue à Sebring seront déjà très importants et prépareront au week-end de course suivant.
"Commencer la saison en Floride, au sortir de l’hiver, est un grand privilège que nous apprécions. Ce circuit accidenté est très exigeant pour les liaisons au sol et les transmissions. Même si la course est plus courte, avoir passé Sebring sans encombre est une condition nécessaire pour aborder les 24 Heures du Mans, même si nous savons que cela ne sera pas suffisant car rien ne peut remplacer une réelle course de 24 heures."