Le mois d’avril verra le début de la saison 2017 de WEC. Sur cette saison, deux marques se disputeront le titre ultime : Porsche et Toyota. Mais des rumeurs pour les saisons suivantes sont lancées sur les engagés dans cette catégorie reine, France Racing vous fait le bilan.
Peugeot
Depuis son retrait surprenant du monde de l’endurance en 2012, la marque française ne chôme pas dans le sport automobile. La marque s’est engagée sans faire figuration au Dakar et au Pikes Peak. Ces succès ont été réalisés avec des voitures rapides et fiables. Ces réussites donnent, évidemment, envie aux fans endurants de la marque. Et la marque de Sochaux n’est pas contre cette idée, mais une condition est à remplir : le président de PSA a déclaré au journal l’Est Républicain qu’un retour était envisageable si l’ACO change son règlement dans le but de « réduire les coûts ».
Bentley
Déjà vainqueur des 24 heures du Mans à de multiples reprises, la marque anglaise possède déjà un patrimoine historique dans le domaine. Loin des circuits d’endurance depuis 2003, la marque est actuellement engagée avec une GT3 dans le championnat BlancPain. La marque n’a pas caché son envie de revenir dans le monde de l’endurance mais pour l’instant pas en LMP1, mais en DPI IMSA.
Mercedes
Maudite en endurance, la marque survole le championnat du monde de F1 depuis 2014. On imagine donc que la marque allemande possède la technique de l’hybride. Il est alors évident que les fans trépignent d’envie de voir un prototype Mercedes en WEC. Mais pour l’instant, comme Bentley, la marque ne fait pas de la LMP1 sa priorité mais le DPI IMSA.
BMW
Engagée en 2018 avec une GT, la marque a alors déjà prévu un retour en endurance. Mais alors pourquoi pas faire un retour dans la catégorie reine ? La réponse a déjà été donnée par le directeur compétition de BMW, et elle est négative. La marque ne prévoit pas de retour sur le devant de l’endurance.
Cadillac
Alors que la marque a survolé les 24 heures de Daytona, la voiture est la plus séduisante du plateau DPI IMSA. Mais cela ne suffit pas aux dirigeants, ces derniers ne cachent pas leur envie de franchir le cap et de participer aux 24 heures du Mans, voir au championnat du monde d’endurance.
La conclusion pour ces trois dernières marques est la même : elles sont toutes les trois frileuses d’un retour en LMP1 mais ont une envie de venir en DPI IMSA. La solution serait alors un changement de règlement de la part de l’ACO pour ouvrir le plateau WEC aux DPI et l’ACO ne cache pas cette possibilité pour 2018. Le problème est que cet élargissement ne pourra pas accueillir les DPI en LMP1 (les voitures, au niveau puissance, sont plus proches des LMP2).
Mais une autre question peut être posée, pourquoi ces marques ne veulent pas faire un retour directement en LMP1 ? Peut être et sans doute pour la même raison que Peugeot : le coût de développement du système hybride. L’ACO doit alors voir pour un changement de règlement dans ce niveau.
L’association automobile club de l’ouest et la FIA possèdent alors les cartes en main et les modifications à faire. Mais on a pu voir dans les derniers jours que les changements de règlement n’arrangent pas tout le monde. Dernièrement, Toyota a menacé de se retirer si un changement de règlementation opérait sur la restriction de choix de système hybride. L’ACO doit alors trouver des compromis et satisfaire tout le monde.