Est-il encore nécessaire de présenter François Delecour ? Vainqueur de l'édition 1994 sur une Ford Escort RS Cosworth, le Nordiste revient en catégorie RGT avec une Alpine A110.
"Freine tard" revient au Monte-Carlo ce qui sera sa 23e participation avec l'envie de prendre du plaisir et pourquoi pas de s'y imposer à nouveau en catégorie RGT.
Delecour au Monte-Carlo sur une Alpine
Que pensez-vous des conditions pour cette édition ?
Je n’en ai aucune idée ! J’ai certainement une grande expérience à Monte-Carlo en R-GT, j’ai gagné ici il y a cinq ans avec la Porsche. Mais Monte-Carlo est toujours une course compliquée et un rallye difficile. Je n’ai aucune idée du choix des pneus, surtout de la spéciale de Sisteron, où nous avons environ six kilomètres de glace. Cependant, je suis si heureux d’être de nouveau à Monte-Carlo.
Il n'y aura qu'un seul endroit avec la neige ?
C’est une étape qui sera difficile avec la neige, en ce moment et c’est seulement six kilomètres de neige et de glace à partir du 20e ou 22e km. Sisteron sera difficile pour les voitures à deux roues motrices parce que nous n’avons qu’une seule roue de rechange, par rapport à deux pour les voitures à quatre roues motrices. Je ne sais pas ce qui se passe sur la spéciale d’avant mais il est certain que nous avons besoin de pneus neige ou de pneus cloutés à Sisteron.
Êtes-vous en confiance ?
Je connais très bien Monte-Carlo et j’ai fait presque toutes les spéciales cette année. J’ai été partout, mais je n’aime pas tellement Turini sans neige. Je descends demain soir et à Moulinet, ça pourrait être humide, je n’aime pas tellement. Je l’ai fait 21 ou 22 fois, en commençant par le Rallye de Samba [Talbot], sans clous, en 1984, c’était si difficile sur la neige.
Allez-vous faire toute la saison ?
Nous essayons, normalement, la situation est bonne, mais j'essaie de trouver le budget complet.
Est-ce que la victoire de 1994 est votre meilleur souvenir ?
Certes 1994 a été génial, tout le monde s’en souvient. Mais en 1987, avec la Peugeot 205, la route était complètement enneigée. Le Col de la Madone derrière Monte-Carlo était plein de glace et l’autoroute était bloquée. En Ardèche, nous avons un mur de neige de deux mètres, c’était génial, fantastique. En 1984, avec la Samba et pas de clous, c’était terrible. J’ai tant de souvenirs.
Credits Photo : © ACM - Olivier Caenen