Le pilote finlandais retrouvera le Championnat du Monde FIA des Rallyes sur ses terres à l'occasion de l'Arctic Rally Finland Powered by CapitalBox.

Encore aligné en WRC l'an passé chez M-Sport, le finlandais Esapekka Lappi n'a pas rempilé cette saison. Mais on le verra sur ses terres fin février, pour l'Arctic Rally Finland.

Lappi au départ de l'Arctic Rally Finland

Il sera donc engagé dans la prochaine épreuve du Mondial des Rallyes dans une Volkswagen Polo GTi de l'équipe Movisport en WRC2, il sera voisin de garage de Nikolay Gryazin. Le finlandais pourrait étudier un programme un peu plus étoffé cette saison avec d'autres rallyes restant à confirmer.

Âgé de 30 ans, le finlandais a été sacré en WRC2 en 2016 avant de rejoindre la catégorie reine qu'il vient tout juste de quitter fin 2020, on l'a vu évoluer chez M-Sport ou encore chez Citroën Racing en 2019.

"J'avais un plan pour faire du rallye, en RC2 notamment comme il n'y avait pas vraiment d'équipe disponible en WRC2", a-t-il confié à wrc.com. "Ensuite, j'ai reçu un tuyau de la part du directeur de course qui m'a dit que je devais appeler Movisport pour leur demander et disons que tout s'est enchaîné rapidement pour que nous unissions désormais nos forces."

"Je pense qu'il y a la possibilité de faire plus d'apparitions par la suite", a-t-il ajouté. "Il y a un programme ou un objectif qui m'est destiné, pas seulement sur une épreuve, donc j'aimerais être là sur la durée. Je me rends compte que la concurrence est très relevée aussi dans cette catégorie, donc rien ne sera facile", a-t-il jugé. "Il y a tellement de bons pilotes actuellement en WRC2. Le défi sera immense et la bataille intense, mais mon objectif est la victoire."

Le finlandais s'est imposé sur l'Arctic Rally en 2012, mais cette expérience ne l'aidera pas beaucoup selon ses dires.

"Il ne faut pas oublier que cela fait déjà 9 ans", a-t-il expliqué. "La nature des routes n'a pas changé, mais c'était il y a longtemps et cela fait un moment que nous n'avons pas disputé de rallye véritablement hivernal avec des murs de neige. Cela doit même faire quelques années..."

"C’est un peu différent de la Suède. Dans l'Arctique, les routes sont parfois un peu plus rapides et plus simples. Il y a de longues lignes droites menant vers des virages à angle droit. Il y a probablement un peu plus de verticalité, pas en termes de sauts, mais plutôt avec des petites bosses très difficiles à anticiper comme la surface est toute blanche."