Ce Rallye du Japon débute ce jeudi par la Super Spéciale au Toyota Stadium où Adrien Fourmaux a réalisé le meilleur chrono et s'empare donc de la tête de l'épreuve.
Adrien Fourmaux savoure un moment marquant de sa carrière après avoir remporté cette Super Spéciale, enthousiasmant une foule compacte au Toyota Stadium jeudi soir. Le Français arborait des rampes de néons sous sa Puma Rally1, une ambiance très Fast & Furious, le pilote en plaisantait d'ailleurs sur les réseaux sociaux.
Japon ES1 : Tokyo Drift pour Fourmaux
La dernière manche 2024 a débuté en grande pompe avec une Super Spéciale en duel, offrant un avant-goût spectaculaire des trois jours de compétition intense sur plus de 20 spéciales asphaltées. Au volant de sa Puma, Fourmaux a devancé Ott Tänak de 0,5 seconde. Takamoto Katsuta, favori local, a ravi les supporters en décrochant la troisième place, à 0,3 seconde de plus.
Pour Fourmaux, qui compte 58 participations en WRC et quatre podiums, c'est la première fois qu’il mène un rallye WRC. L’enthousiasme du Français était palpable alors qu’il savourait cet instant.
« Je ne pouvais pas venir au Japon sans avoir des lumières néon, » plaisanta-t-il, en référence à l’éclairage spectaculaire sous sa voiture. « Je vis toujours le rêve que j’avais étant enfant. J’ai vraiment apprécié, c’était génial de voir autant de spectateurs ici. »
Elfyn Evans s'est placé à la quatrième place, à seulement 0,9 seconde de Fourmaux et 1,3 seconde devant le leader du championnat, Thierry Neuville. Ce dernier, à six points seulement de son premier titre de champion WRC, reste concentré.
« Nous comptons définitivement les spéciales, » a déclaré le Belge. « Les objectifs sont clairs pour l’équipe, et tout le monde est motivé mais calme. Une fois le rallye lancé, il est plus facile de gérer le stress. Nous devons simplement rester concentrés et faire notre travail. »
L'octuple champion WRC Sébastien Ogier a égalé le temps de Neuville, partageant ainsi la cinquième place. Grégoire Munster et Andreas Mikkelsen complètent le top 8, bien que Mikkelsen ait connu des ennuis avec une panne de carburant.
« J’étais quasiment à vide de carburant ! » s’est exclamé le Norvégien. « La voiture se coupait, et j’ai dû zigzaguer pour continuer. Nous avons failli ne pas franchir la ligne d’arrivée. »
La neuvième place revient à Nikolay Gryazin, également le plus rapide en WRC2. Le prétendant au titre, Sami Pajari, a terminé deuxième de la catégorie, avec l’obligation d’un top 2 cette semaine pour s’assurer le titre WRC2. L’action reprend vendredi avec huit spéciales totalisant plus de 125 kilomètres chronométrés.