Le Safari Rallye Kenya propulse Ott Tânak en tête de l'épreuve, qui a été lancée comme l'accoutumé par le président kényan William Ruto, depuis Nairobi.
Sur les spéciales, Ott Tänak a frappé fort, dominant les feuilles de temps après les deux premières épreuves.
Kenya, ES2 : Tänak en premier leader
Ruto était présent pour donner le départ aux équipages de tête alors qu’ils franchissaient la rampe de lancement dans la capitale kényane. Ensuite, il s’est rendu au stade Kasarani pour une super spéciale. Des milliers de fans se sont massés à chaque point de vue disponible pour apercevoir les stars du WRC en action, avant que le rallye ne se déplace vers la toute nouvelle spéciale de Mzabibu, située à seulement 10 kilomètres du centre du rallye à Naivasha.
Le leader du championnat, Elfyn Evans, a imposé son rythme dès Kasarani, mais Tänak a répliqué lors de l'ES2 avec un passage impressionnant sur une spéciale plus longue et technique. Le pilote de la Hyundai i20 N Rally1 est passé de la quatrième à la première place, terminant la journée avec 2,4 secondes d’avance sur Takamoto Katsuta, tandis que Grégoire Munster, au volant de la M-Sport Ford Puma, était juste deux dixièmes derrière.
"Pour moi, tout s’est bien passé", a déclaré Tänak. "Je pense que la première spéciale de demain donnera déjà beaucoup d’indications. Elle est extrêmement difficile, très exigeante et longue à la fois. Toute la journée sera un grand défi."
Katsuta, déjà monté trois fois sur le podium au Kenya, aurait pu être en tête sans une frayeur dans l'ES2. Le pilote Toyota est sorti large dans un virage à gauche, perdant ainsi de précieuses secondes en tentant de retrouver de la motricité. Ses coéquipiers chez Toyota, Kalle Rovanperä et Evans, ont complété le top cinq. En revanche, Adrien Fourmaux, pilote Hyundai, a rencontré des problèmes. Il n’a pas pu prendre le départ de l'ES2 après que son moteur a refusé de redémarrer à la sortie du regroupement.
Le coéquipier de Fourmaux et champion en titre, Thierry Neuville, a lui aussi connu un début difficile. Il a été ralenti par un problème technique sur sa Hyundai i20 N Rally1 après un passage sur deux roues, terminant huitième derrière Josh McErlean et Sami Pajari. L’action reprendra vendredi matin avec six spéciales au programme. Le plus grand défi sera le test de Camp Moran, long de 31,40 km, qui ouvrira les boucles du matin et de l’après-midi.
Bien que contraint à l’abandon pour la journée, Fourmaux repartira vendredi matin et compte bien marquer un maximum de points sur le reste du rallye.
"C’est un rallye où l’on peut toujours marquer des points, même après un abandon le premier jour", a-t-il expliqué. "Ce n’est pas l’idéal, mais nous allons essayer de tirer le meilleur parti de la situation."
Décrivant le problème rencontré avec sa voiture, le Français a précisé : "Nous avons une panne électrique, la batterie est complètement à plat. Nous l’avons poussée pour sortir du regroupement et nous avons essayé de la redémarrer en utilisant la batterie du pistolet de roue pour lui donner un peu de vie, ce que nous avons réussi à faire brièvement.
"Nous avons réussi à faire démarrer la voiture en la poussant, mais après dix secondes, elle s’est arrêtée et s’est éteinte complètement. C’est vraiment frustrant, mais nous ne pouvons rien y faire."