Sébastien Ogier mène ce Safari Rally Kenya ce vendredi matin, mais il est déjà pris en chasse par son coéquipier Kalle Rovanperä. Derrière, la concurrence essaie d'échapper aux crevaisons.
Sébastien Ogier, qui participe à la compétition à temps partiel, a conservé une mince avance de 2,5 secondes sur son coéquipier Kalle Rovanperä. L'équipe du constructeur japonais, qui a fait un quadruplé en 2022, a montré qu'elle n'avait rien perdu de sa domination sur les spéciales de vitesse accidentés du Kenya.
Safari Rally Kenya, Ogier mène devant Rovanperä
Ogier a remporté la première spéciale serrée et sinueuse de Loldia et a augmenté son avance en se classant dans les deux premiers à Geothermal. Ses efforts ont cependant été anéantis dans l'étape ultra-rapide de Kedong, où une défaillance de l'unité hybride lui a coûté près de 10 secondes et a permis à Rovanperä de revenir dans la bataille.
"Je n'ai pas eu d'hybride pendant toute l'étape", a déclaré Ogier. Le rythme de Rovanperä était d'autant plus impressionnant qu'il avait pour tâche d'ouvrir la route, de tracer une ligne nette sur la surface sablonneuse et de laisser plus d'adhérence à ses poursuivants.
Elfyn Evans complète le trio de tête de la Toyota à 17,0 secondes. La politique de prudence du Gallois était évidente : "Il y a déjà beaucoup de gros cailloux qui ont été retirés et c'est assez souple par endroits. Je savais que je ne prenais pas assez de risques", a-t-il déclaré.
Avec 1,7 seconde de retard et la quatrième place au classement général, Thierry Neuville est l'un des nombreux pilotes à avoir subi de plein fouet la puissance punitive du Kenya. Lui et Esapekka Lappi, ont perdu du temps à cause de pneus endommagés, tout comme Ott Tänak, qui s'est arrêté pour changer une roue de sa Ford Puma M-Sport à Kedong. L'Estonien n'a pas été épargné par la faune, un cochon dans la première spéciale, des zèbres dans la seconde, la carte postale est complète. Takamoto Katsuta a endommagé un bras de direction sur sa GR Yaris et a été contraint d'effectuer des réparations sur le bord de la route avant la finale de la matinée.
Les modifications apportées aux notes avant le rallye n'ont pas joué en faveur de Dani Sordo, et ont plutôt incité le pilote Hyundai à conduire trop prudemment dans certaines sections à haute vitesse. Déjà pénalisé de 10 secondes pour avoir démarré la super spéciale de jeudi, Sordo n'a pu faire mieux qu'une septième place.
Pierre-Louis Loubet a été gêné par ce qu'il a décrit comme un problème de "réglage" qui a fait perdre de la puissance à sa Puma dans la première étape de la journée. Il s'en est remis pour conserver la huitième place devant son coéquipier Tänak, dont le changement de roue dans l'ES4 a été aggravé par une défaillance de l'hybride et a coûté environ deux minutes.
Oliver Solberg, qui n'est pas inscrit pour marquer des points en WRC2 cette semaine, complète le top 10. Škoda Fabia Rally2 Evo.