La première boucle matinale de ce vendredi du Rallye de Sardaigne permet à Adrien Fourmaux d'être leader à la mi-journée sur sa Hyundai.

Adrien Fourmaux a pris la tête du Rallye d’Italie-Sardaigne grâce à une performance éclatante dans la dernière spéciale de la matinée de vendredi, dépassant son coéquipier chez Hyundai, Thierry Neuville.

Sardaigne, ES3 : Fourmaux leader à la pause

Le Français, désireux de rebondir après avoir abandonné alors qu’il menait au Portugal le mois dernier, occupait la quatrième place avant la spéciale 3. Il a ensuite lancé une attaque fulgurante sur Sa Conchedda – la plus longue spéciale du rallye avec 27,59 km. Il a devancé Neuville, leader précédent, de 6,9 secondes et atteint l’assistance de la mi-journée avec 2,9 secondes d’avance.

Sébastien Ogier (Toyota) avait remporté la première spéciale, prenant brièvement la tête, avant de rétrograder à la troisième place, à 5,2 secondes de Neuville. Parti septième sur la route, Fourmaux a profité des trajectoires nettoyées par les concurrents précédents et a admis que les conditions étaient meilleures que prévu :

« Tout se passe bien, » a-t-il déclaré. « J’ai vraiment essayé d’utiliser les traces devant moi, en restant propre et précis pour ne pas me piéger dans le gravier. Ça a payé, donc je suis content. Je m’attendais à beaucoup de balayage. »

Vainqueur de l’épreuve en 2023, Neuville s’est montré satisfait de son rythme et de sa stratégie pneumatique. Les trois Hyundai ont opté pour quatre pneus Hankook tendres et un dur, tandis que Toyota Gazoo Racing a adopté une approche plus prudente avec trois tendres et deux durs. Neuville a utilisé les mêmes quatre pneus tendres tout au long de la boucle, notant qu’ils avaient mieux tenu que prévu :

« C’était un peu un pari ce matin de prendre quatre tendres et un dur, » a-t-il dit. « Mais je pense qu’on a appris quelque chose. Je me suis lancé, j’ai tenté ma chance sur la dernière spéciale – il faisait assez chaud et c’était long. Je suis satisfait. »

M-Sport a vécu une matinée difficile, perdant trois de ses quatre Puma Rally1 dans la spéciale 2. Josh McErlean et Grégoire Munster ont tous deux abandonné après des dommages à la suspension arrière causés par des chocs distincts. Mārtiņš Sesks a effectué un tonneau à grande vitesse en cinquième. Jourdan Serderidis reste le seul pilote M-Sport encore en course, bien qu’il ait signalé un amortisseur cassé.

Derrière les leaders, la bataille est restée serrée. Ott Tänak, malgré un manque de rythme dans sa Hyundai, est à seulement 0,9 seconde d’Ogier en quatrième position. Le jeune Finlandais Sami Pajari impressionne en cinquième place, à 2,0 secondes derrière, avec une avance de 4,5 secondes sur Takamoto Katsuta, dans une voiture similaire.

Kalle Rovanperä et son coéquipier Elfyn Evans, actuel leader du championnat, traînent respectivement en septième et huitième positions, pénalisés par leurs positions de départ précoces. Evans a ouvert les spéciales, suivi directement par Rovanperä.

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