Les progrès de Honda sont importants depuis que le constructeur japonais s'est associé aux équipes Red Bull. Brendon Hartley n'y est pas pour rien.

Il est loin le temps des multiples pannes du bloc Honda, du "GP2 Engine'' lancé par Fernando Alonso lors du Grand Prix du Japon aux dirigeants du constructeur japonais, le moteur Honda est aujourd'hui un motoriste victorieux de l'ère du V6 turbo. Depuis le passage chez Toro Rosso l'an passé, puis chez Red Bull la saison suivante, le motoriste de Minato peut remercier une personne pour sa progression.

Brendon Hartley, l'expérience au service de Honda

Brendon Hartley a un curriculum vitæ qui vaut le détour. Avant de rejoindre Toro Rosso lors du Grand Prix des Etats-Unis 2017, le pilote néo-zélandais, qui a été pilote du Red Bull Junior Team de 2006 à 2010 a été pilote de l'ombre de Mercedes avant le début de l'ère du V6 turbo. Il a été dans le simulateur de l'équipe de Brackley.

Il rejoint la saison suivante l'équipe Porsche en WEC. L'équipe allemande lance tout juste sa 919 Hybrid, en LMP1. Après quatre saisons d'endurance, une victoire aux 24 Heures du Mans 2017 et deux titres en WEC, Brendon Hartley a rejoint la F1 avec Toro Rosso au moment où l'équipe de Faenza se prépare au passage du moteur Renault, qui équipera dès 2018 McLaren, au moteur Honda.

En 2018, il fait équipe avec Pierre Gasly, apportant son expérience de la technologie hybride. De son expérience, Honda a choisi de revoir certains axes de développement. Lors de l'annonce du départ du pilote néo-zélandais, le constructeur japonais a tenu à remercier le travail fourni par Brendon Hartley.

"Il était très fort pour l'aspect ingénierie, en donnant toujours des commentaires précis et utiles, basés sur sa grande expérience d'avoir travaillé avec des unités de puissance hybrides en tant que double Champion du monde et vainqueur des 24 Heures du Mans en LMP1. Ce retour d'informations a accéléré notre développement concernant le travail de réglages, ce qui nous a aidés à progresser tout au long de l'année'', déclarait Toyoharu Tanabe, directeur technique de Honda.