La FIA envisageait de modifier le DRS suite à la nouvelle réglementation. Finalement, aucun changement n'aura lieu en 2017.

Il y a quelques semaines, la FIA réfléchissait à un possible changement du DRS après le Grand Prix de Chine. Le Grand Prix de Bahreïn étant passé par la suite, la FIA ne s'est pas prononcée à ce sujet. Finalement, il n'y aura aucun changement jusqu'à la fin de la saison. La FIA en a informé les équipes la semaine passée.

Des pistes ont été suggérées comme l'augmentation du temps de détection de DRS à plus d'une seconde ou encore l'augmentation de la longueur des zones de DRS. Mais rien ne changera.

Pourtant, les dépassements se font rares en ce début de saison. Il y en a eu que 14 en Australie, 48 en Chine et 54 à Bahreïn. Cela reste bien moins que la saison passée où on a pu voir à Bahreïn 87 dépassements.

Un système peu apprécié

Si le DRS restera sous sa forme actuelle jusqu'à la fin de la saison, il n'a pas que des supporters. Alain Prost n'a pas hésité à donner son avis il y a quelques jours sur le DRS. "Je n’aime pas les dépassements sous DRS. Les spectateurs savent que si la manœuvre est facilitée, elle n’a rien de spécial. Les dépassements doivent être une action en piste spécifique dictée par le pilotage… Je préfère leur effet moindre produit avec les nouvelles réglementations en 2017'', expliquait-il à l’occasion du Shanghai Auto Show.

Ross Brawn est allé aussi de sa critique envers le DRS. « Je pense que nous devons examiner l’ensemble du sujet des dépassements, de la course et voir comment les voitures peuvent courir et se dépasser. Je préférerais être dans un processus normal plutôt que renforcé par le DRS. Mais le DRS était une solution parce que nous avions un problème à l’époque », expliquait-il.

Qu'est-ce que le DRS ? Comment fonctionne-t-il ?

Pour les personnes qui ne le savent pas encore, l’aileron arrière mobile permet à la monoplace suiveuse de gagner en vitesse de pointe. Avec environ 15 à 20 km/h cela permet de se défaire de son adversaire direct ! Ceci dans le but d’agrémenter un spectacle trop stagnant pour le téléspectateur, qui reprochait à la F1 d’être trop monotone. Alors, le DRS permet effectivement d’augmenter le nombre de dépassements.

Aussi, le DRS s’actionne sous certaines conditions. Le pilote doit se trouver à moins d’une seconde derrière son adversaire en franchissant la ligne de détection, être dans le troisième tour de course, rouler dans des conditions de piste sèche et que la course ne soit pas neutralisée.