La stratégie pneus est aussi importante que la performance des monoplaces. Avec la liberté du nombre de train de pneus laissée aux équipes, des tendances se dessinent rapidement. Aussi, il n’est pas rare de voir des stratégies plus payantes que d’autres, en fonction du trafic et des dépassements à effectuer avec un arrêt. Car ressortir en pneus neufs dans le peloton est le plus sûr moyen de perdre du temps.

Pirelli strategy Baku F1 2016

© Pirelli

Lors de l'édition 2016 du Grand Prix d'Azerbaïdjan, Nico Rosberg, poleman, a remporté la course avec une stratégie à un seul arrêt. L'asphalte étant très peu abrasif, les pneus ne se dégradent pas rapidement. Avec un tracé où les dépassements sont parfois risqués, la position en piste a son importance. Les 6 premiers de cette course n'ont effectué qu'un seul arrêt. Avec, pour Kimi Raikkonen, un arrêt très tôt au 8e tour. Premier relais en pneus super-tendres usés puis un second relais en pneus tendres neufs. Au delà de la 6e place, se sont deux arrêts qu'ont effectués les pilotes.

Les conditions de course

Les composés choisis sont les super-tendres, les tendres et les mediums.
Le composé obligatoire en Q3 sera les super-tendres.
En course, les pilotes devront utilisés obligatoirement soit les tendres, soit les mediums.

Baku F1 2017 Pirelli pneus

© Pirelli

Les stratégies possibles

Une voiture de sécurité, réelle ou virtuelle, n'est pas à exclure sur cette piste. Avec elle pourrait se jouer des stratégies plus audacieuses que proposées. Car pour Pirelli, la stratégie la plus sûre pour demain est la même que pour l'édition 2016: un seul arrêt. Seule la dégradation des pneus super-tendres aura une influence sur le moment de l'arrêt.

La stratégie la plus rapide serait d'effectuer un premier relais de 12 tours en super-tendres (avec une forte dégradation) ou 22 tours (avec une faible dégradation des pneus). Ensuite, les pilotes chausseront des pneus tendres jusqu'à la fin de la course. Ce sera donc une course d'attente ce dimanche, dans les rues de Bakou.