Le Grand Prix des États-Unis devrait connaître cette année une fréquentation en hausse grâce à la série-documentaire de Netflix : Drive to Survive.

Le studio de production Box to Box Films et Netflix avaient un objectif avec la série Drive to Survive : mieux promouvoir la F1 à travers le monde et pour un jeune public. Peu ou prou les mêmes aspirations que Liberty Media, ce qui n'est pas pour leur déplaire surtout lorsqu'on connait l'impact de Netflix outre Atlantique.

Le Grand Prix des USA en hausse grâce à Netflix ?

L'an dernier le Grand Prix a réussi à attirer près de 263 160 spectateurs dont 111 580 le jour de la course, ce qui est la quatrième plus forte fréquentation de la saison de F1 en 2018. Cette année les ventes des billets s'annoncent encore meilleures, et du coté du circuit, on pense que la série de Netflix a permis de mieux populariser la F1 au pays de la NASCAR et de l'IndyCar Series.

"Nous sommes sur la bonne voie pour avoir la plus grande participation de toutes les courses jusqu'à présent, les sièges réservés ont déjà été vendus en juillet. Nous pensons que nous pouvons construire de nouvelles tribunes pour accueillir plus de fans" a déclaré à ESPN, Bobby Esptein, le Président du COTA.
"Il y a beaucoup de raisons à cela. Nous avons un programme musical qui nous a beaucoup aidé (Pink et Imagine Dragons joueront des concerts pendant le week-end), mais le fait que nous ayons construit une base de fans ici au COTA est énorme. Nous avons construit une bonne histoire et nous en avons fait une tradition de venir courir ici."

Une seconde saison de Drive to Survive est confirmée pour 2020, cela devrait contribuer à sceller la F1 dans le durable. D'ailleurs le contrat du circuit se termine en 2021, des discussions d'une prolongation ont lieu mais pour autant Bobby Epstein ne veut pas s'engager sur le long terme.

"Je pense qu'un accord plus court est préférable pour les deux parties, vous ne voulez pas être enfermés dans quelque chose que vous n'aimeriez pas à l'avenir. Nous ne pouvons jamais non plus savoir comment l'événement ou le sport évoluera au cours des prochaines années.
Ce que je veux dire, c'est que je pense qu'il y aura une course de F1 au COTA aussi longtemps que la piste sera là, c'est l'avantage de la construction d'une installation permanente."

Bobby Epstein se méfie du futur Grand Prix de Miami qui sera une course urbaine et non permanente (quand le contrat sera enfin signé et validé), craignant que plus d'une course sur le continent Nord Américain cannibalise l'un des deux Grands Prix.