Le 60e Grand Prix de France se déroulait sur le Circuit Paul Ricard. Le retour de la F1 en France en 2018 avait subi les critiques pour l'accessibilité au circuit, cette année tout s'est déroulé sans accroc.

Le GIP, promoteur du Grand Prix de France, présidé par Christian Estrosi, est fier des mesures prises cette année qui ont contribué à une organisation sans faille, un récital du jeudi 20 juin au dimanche 23 juin.

Parfaite organisation du Grand Prix de France

On ne fera jamais 100% d'heureux, c'est certain, à commencer par les commerçants du Beausset qui ont vu leurs routes coupées pour la bonne circulation vers le circuit qui les auront certainement pénalisé pendant le week-end. Néanmoins, l'accès vers le Circuit Paul Ricard était totalement métamorphosé comparé à 2018, au-revoir les embouteillages de 6 heures et plus, la circulation a été fluide et sans faille !

Les moyens ont été mis pour cette seconde édition du Grand Prix de France pour son retour au Castellet. Près de 400 gendarmes ont été mobilisés, 70 sapeurs-pompiers par jour ainsi qu'un hélicoptère du Samu. Les forces de l'ordre ont été mobilisées pour garantir la sécurité et une grande fluidité de la circulation. Aux alentours du circuit certains axes ont été fermés, des navettes ont été prévues et une voie dédiée aux personnes accréditées (F1 Lane) a aussi permis un accès plus facile.

Par son nouveau statut reconnu "grand événement", le Grand Prix de France a suscité et retenu l'attention des services de l'État, des collectivités territoriales et des préfectures du Var et des Bouches-du-Rhône pour que la sécurité soit optimale. Des compagnies de CRS, aux gendarmes en passant par les restriction sur certains types de véhicules, notamment les poids-lourds, l'espace aérien, rien n'a été laissé au hasard pour la sécurité de tous.

Même si la fréquentation fut en légère baisse, à 135 000 spectateurs sur les 4 jours du Grand Prix, les attentes sont dans la fourchette haute selon Christian Estrosi. L'effet de nouveauté passé de l'an passé et le léger écueil laissé par les problèmes de circulation de 2018 ont eu des répercutions sur la fréquentation de 2019. Mais pour un événement de cette envergure qui a accueillir 135 000 personnes, le tout sans failles et sans accrocs, c'est un véritable exploit à saluer.

Après le drapeau à damier, une conférence de presse a eu lieu en présence de Christian Estrosi (Président du GIP), Nicolas Deschaux (Président de la FFSA), Gilles Dufeigneux (Directeur Général du GIP) Eric Boullier (Conseiller stratégique et opérationnel) et Stéphane Clair (Directeur Général du Circuit Paul Ricard). Christian Estrosi a profité de son allocution pour confirmer que l'organisation était conforme aux attentes fixées, tout comme le nouveau plan de circulation qui à la fin du Grand Prix a permis à plus de 7 000 véhicules de quitter le site en une heure, tout comme près de 100 navettes.

Le Grand Prix des innovations

Le Grand Prix de France est aussi l'occasion de mettre la France sur la scène mondiale grâce aux audiences de la F1, via les retransmissions TV mais aussi via les plateformes connectées comme les réseaux sociaux. Le GIP a entrepris de grandes premières pour le Grand Prix de France. C'est le seul Grand Prix du calendrier qui s'est doté d'une application mobile, gratuite, où l'on peut retrouver toutes les informations utiles.

Pour résoudre les problèmes de circulation, un partenariat a été mis en place avec Waze, l'application mobile GPS prisée de tous et qui a permis de coordonner le flux des véhicules autour du site. Parallèlement au Grand Prix de France F1, un Grand Prix électronique était organisé dans la Fan Zone, c'est Fabrizio Donoso qui a remporté l'épreuve. La FOM est sensible à toutes ces innovations mises en place par le Grand Prix de France, une belle façon de se distinguer et de confirmer son statut de "French Course". Pour rappel, en 2020 ce sera l'occasion de fêter les 50 ans du Circuit Paul Ricard et on nous promet aussi de belles surprises.

Grand Prix de France, ambiance, pitlane