La nouvelle FIA F3, remplaçante du GP3, fait ses débuts en 2019. Et les ajustements sont nécessaires par rapport aux différentes règles qui régissaient le GP3.

Aucun roulage n'a été exigé par la FIA avant le lancement de cette nouvelle monoplace, et les avancements sont suivis de près. La confiance règne entre la FIA et les organisateurs de cette nouvelle série. Peu de réels changements du coté de la monoplace qui reste proche de la monoplace GP3. Mais la FIA tient surtout à mettre l'accent sur la sécurité des pilotes, un point toujours important pour les instances du sport auto.

« Ils font du bon boulot depuis des années » explique Charlie Whiting à Autosport.

« Nous sommes beaucoup investis dans cette monoplace, mais principalement du coté de la sécurité ».

« La chose principale avec la monoplace F3 est la sécurité, toutes les dernières normes de sécurité de Formule 1 - panneaux zylon [de protection], appuis-tête, tests de choc frontal - toutes ces choses dont nous avons appris, ont été intégrées à cette voiture. Nous ne voulions pas réinventer la roue, car cette voiture rentre dans la bonne catégorie entre la F3 régionale et la F2. Ils l'ont redessiné, l'ont rendu légèrement différente, ont amélioré la sécurité et sinon, c'est similaire à la voiture GP3 ».

Fin de la limite d'utilisation du DRS

Le DRS était inexistant pour la FIA F3 jusqu'à 2018 inclus. Il était cependant autorisé par 6 fois en course pour les pilotes GP3, et 4 fois pour la course sprint. Mais cela va changer. Les pilotes FIA F3 pourront utiliser en course, et sans aucune restriction, le DRS.

« Le GP3 l’a, le GP3 limite l’utilisation pendant une course, mais nous l’avons supprimée [pour la FIA Formula 3], comme c'est le cas en F2 et en F1, tant qu’ils sont dans la zone de détection à moins d’une seconde. Je pense que cela n'a pas de sens de ne pas l'avoir en FIA F3 si nous faisons courir les monoplaces en même temps [que la F1 et la F2]. Il n'y a aucune raison valable de ne pas l'avoir à mon avis » déclare Charlie Whiting à Autosport.

Une décision qu'approuve Bruno Michel, patron de la FIA F3 et de la F2. Pour ce dernier comme pour Charlie Whiting, il s'agit avant tout d'offrir de belles courses aux pilotes et aux fans.

« Ce n'était pas une décision difficile à prendre, nous voulons faire des monoplaces qui feront de belles courses. C'est notre ADN, c'est pour cela que nous regardons [les courses] et que nous connaissons les pilotes » explique-t-il.