Alejandro Agag, grand patron de la Formule E, se rendra en Australie au mois d'octobre afin de discuter avec les autorités locales de la tenue d'un ePrix à partir de la saison 4.

Des discussions avaient déjà eu lieu avec les villes d'Adelaide, Sydney, Perth et de Gold Coast, mais n'avaient pas porté leurs fruits, du moins pas dans les temps. Le calendrier de la saison 3 est en effet déjà validé depuis plusieurs semaines, et entreprendre de nouvelles négociations avec une grande ville ne pourrait déboucher sur un ePrix que pour la saison 4.

Les tractations ne devraient cependant pas s'éterniser. L'Australie étant déjà passée très proche de finaliser un accord pour la saison 3, la plupart des points ont en effet déjà été discutés lors de précédentes rencontres entre Agag et les autorités.

Agag, dont l'ambition est d'amener son championnat de Formule E aux quatre coins du monde, fait du dossier australien la priorité : "Quand nous avons réalisé que ça n'allait pas se faire pour la saison 3, nous avons travaillé sur d'autres dossiers. Maintenant que le calendrier de la saison prochaine a été bouclé, nous nous concentrons à nouveau sur l'Australie pour essayer de concrétiser le projet de course pour la saison 4".

"Je pense que nous sommes passés raisonnablement près d'aboutir mais c'était une question de timing. Je pense que nous allons y arriver cette fois. Avoir une course en Australie est une grande priorité pour nous".

"Nous avons eu de très bonnes réunions avec des sponsors potentiels, et l'Australie va dans la bonne direction en ce qui concerne le développement durable et les voitures électriques. Je me rendrai en Australie après ou avant la course de Hong Kong pour voir quelles sont les chances de rendre la course possible. Adelaide et Sydney sont deux des villes avec les quelles nous avons discuté, mais il y a d'autres endroits en Australie, comme Gold Coast, Perth, ou d'autres villes qui pourraient être attrayantes".

"Il y a beaucoup de travail à faire, mais nous avons déjà fait la course partout dans le monde. Nous avons besoin d'obtenir un accord avec un promoteur et le gouvernement local, et c'est tout".

Agag a par ailleurs rencontré les représentants du championnat de Supercars australien l'année dernière, dans l'idée de se renseigner sur les infrastructures déployées par l'Australie lors d'événements urbains.

Mais, comme l'explique le patron du championnat 100% électrique, il est peu probable qu'une collaboration naisse entre la Formule E et le championnat de Supercars. "Nous avons eu une bonne réunion avec les représentants du Supercars à Sydney, il y a quelques mois. Mais cela sera difficile d'organiser le ePrix lors du même weekend, car la FIA souhaite garder la Formule E loin des courses de moteurs à combustion".