À quelques jours du coup d'envoi de la saison 2020 du Championnat du Monde FIA des Rallyes au légendaire Rallye Monte-Carlo (23-26 janvier), le directeur général de WRC Promoter Oliver Ciesla s'attend à vivre une campagne passionnante et rythmée par de passionnantes innovations.

La saison 2020 voit le retour du Kenya et la Nouvelle-Zélande, une nouvelle épreuve au Japon, pourquoi avoir choisi ces trois rallyes hors d'Europe ?

Nous voulions poursuivre la mondialisation du WRC en proposant plus d'événements en dehors de l'Europe. En 48 ans d'histoire, c'est la première fois que le WRC réunit les 6 continents : l'Europe, l'Amérique du Nord, l'Amérique du Sud, l'Asie, l'Afrique et l'Australasie. Le Japon, qui marque le retour de l'Asie au plus haut-niveau après dix ans d'absence, et le retour du Safari Rally au Kenya, l'une des épreuves mythiques du sport automobile, assurent pour la première fois depuis plus de deux décennies la présence des deux plus grands continents du monde par la taille.

Existe-t-il beaucoup de retours positifs sur le Rallye de Nouvelle-Zélande ?

Oui. Bien sûr, il n'y a pas besoin de présenter la Nouvelle-Zélande. Le pays possède une riche et longue histoire en WRC et ses spéciales fluides et rapides près d'Auckland seront l'un des temps forts de l'année.

Beaucoup de changements dans les écuries en 2020, quel impact pour le championnat ?

C'était l'une des intersaisons les plus animées ces dernières années. Les grandes surprises ont été le transfert d'Ott Tänak vers Hyundai et son remplacement par Sébastien Ogier chez Toyota. En y ajoutant d'autres mouvements, comme l'arrivée d'Elfyn Evans du côté de Toyota ou d'Esapekka Lappi qui prend sa place chez M-Sport Ford, tout cela apporte de l'imprévisibilité le temps que les pilotes trouvent leurs marques dans leurs nouvelles équipes et voitures.

Pourquoi une deuxième équipe pour les constructeurs désormais ?

Les constructeurs peuvent participer au championnat avec une équipe supplémentaire constituée d'une seule voiture et d'une identité distincte. Cela leur offre l'occasion d'aligner une quatrième voiture éligible aux points sous un nom différent. Tactiquement, les constructeurs peuvent déployer cette structure bis pour priver leurs rivaux de points cruciaux. Évidemment, cela ouvre aussi la voie à davantage de WRC sur nos épreuves.

Les diffuseurs montrent-ils toujours un intérêt pour le WRC ?

Oui. L'audience télévisuelle mondiale du WRC reste élevée en ayant à nouveau atteint plus de 800 millions de personnes en 2019. Nous avons des partenaires passionnés sur les chaînes gratuites en 2020. En Grande-Bretagne, nous avons conclu un nouvel accord pluriannuel avec ITV4. En Finlande, le réseau YLE a étendu son contrat à mi-parcours jusqu'en 2022 et nous avons également prolongé avec TVE en Espagne. Nous poursuivons également avec des chaînes cryptées comme Canal+ en France ou encore DAZN en Allemagne, Autriche, Suisse, Espagne et Italie.

Source : WRC.com