Le championnat du monde de Formule 1 se joue aussi sur les réseaux sociaux

L’agence Londonienne WePlay a récemment publié une étude autour des réseaux sociaux et la F1. Cette étude révèle notamment que le championnat se joue aussi sur la toile et ce ne sont pas forcément les mêmes protagonistes qui bataille pour être dans le top 10.

La F1 peine encore aujourd’hui à retrouver l’attrait de ses belles années. Pourtant, elle a su faire sa place sur la toile au fil des années. Cela lui permet aujourd’hui de toucher cette cible jeune tant adepte des réseaux sociaux.

L’agence WePlay et l'un de ses partenaires ont donc décidé de travailler sur un classement des équipes et pilotes de F1. Avec l’importance que prennent les réseaux sociaux en F1, notamment pour les sponsors et les détenteurs de droits TV,  la bataille ne se livre pas seulement sur la piste mais aussi sur la toile. Les classements sont basés sur l’engagement des équipes et pilotes sur Twitter, Instagram et Vine. Celui-ci s’appuie sur le contenu vidéo publié qui permet de véhiculer une véritable expérience enrichie.

Comme l’explique le directeur des services à la clientèle de WePlay, Kenny Ager : «Pour un sponsor comme Yokohama, le contenu vidéo sur les réseaux sociaux permet de raconter de nouvelles histoires à valeur ajoutée aux amateurs de sport du monde entier. »

Le classement des équipes et pilotes

Pour ce qui est du classement des équipes en termes d’engagement vidéo pour ce championnat, Mercedes, comme à son habitude sur la piste, est en tête. Alors que les résultats sont quelques peu décevants en piste, McLaren se place ici à la seconde place du classement suivie de Ferrari. Sauber se classe quatrième devant Red Bull malgré son zéro pointé au classement du championnat du monde. Red Bull, qui est pourtant très bon en marketing, aura sûrement à apprendre de McLaren ou encore Mercedes pour atteindre le top 3 de ce classement.

En ce qui concerne les pilotes, Lewis Hamilton est en tête du classement alors qu’il n’est pas présent sur Vine, il est suivi de près par Fernando Alonso et Nico Rosberg, toujours devancé par son coéquipier quel que soit les championnats.

Crédits : WePlay

La télévision en déclin ?

Selon Kenny Ager, chez les moins de 34 ans, on observe une baisse assez conséquente concernant la consommation de la télévision, ces derniers privilégient une nouvelle consommation des événements sportifs notamment via les réseaux sociaux. C’est pourquoi les détenteurs de droits TV trouvent des alternatives comme les formats courts de vidéos.

Les équipes de F1 font face à de nouveaux défis avec les réseaux sociaux, puisqu’il est aujourd’hui question d'avoir l'engagement le plus important via ces plateformes sociales notamment à travers les posts. Sans cela, certaines marques ou sponsors pourraient réfléchir à deux fois avant de signer avec une équipe dont la présence sur la toile n’est pas optimale. C’est en tout cas la vocation de cette étude : aider les sponsors à investir là où ils pourront s’y retrouver. En effet, l’engagement d’un fan de sport automobile sur ce type de plateforme est une source de revenu importante et pourtant sous-exploitée par beaucoup d’équipes, pilotes et par la FIA.

Instagram et la Formule 1

Alors que Lewis Hamilton, champion en titre et superstar des paddocks de Formule 1, ne cesse de publier tous ses faits et gestes entre Snapchat, Instagram… certains comme Vettel ou encore Kimi refusent de s’inscrire sur Twitter ou encore Instagram.

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Kimi Räikkönen a toujours déclaré ne pas être vraiment un adepte des réseaux sociaux mais les fans peuvent toujours compter sur sa femme Mintu qui pose de nombreuses photos de la petite famille. Massa lui, peut compter sur son fils Felipinho qui fait le show sur les réseaux sociaux pour être classé devant en terme de followers.

Et malheureusement, on se rend compte notamment avec le classement des teams, malgré les 1 611 posts de Renault, la firme au losange ne compte qu'environ 344 900 followers et se classe 5^e.