Ferrari et les passionnés du genre, une histoire d'amour qui dure ! Mais, derrière la Légende, il y a une entreprise qui tente de vendre des véhicules de production, le tout avec la même politique commerciale autour du sport et de la passion : Ferrari ne fait pas de pubs dans les médias pour vendre ses voitures.

La Ferrari des routes et la Scuderia Ferrari F1 des pistes sont presque indissociables, tant le succès de l'une fait les ventes de l'autre. On pourrait donc croire que les victoires et les titres mondiaux participent à remplir les bons de commande, c'est en parti vrai, mais quand le succès n'est plus là, on peut toujours compter sur la renommée.

Ferrari a toujours préféré une production mesurée aux alentours des 5.000 modèles, pour ériger son image au rang de rareté, d'exclusivité, une façon habille de créer la pénurie, de susciter la demande, et finalement d'amoindrir la décote des véhicules, mieux encore, en faire des objets de collection à la valeur inestimable.

Tendance inverse depuis l'entrée en bourse de Ferrari

Pourtant, la tendance s'est inversée, Ferrari est entrée en Bourse, et désormais on cherche à glaner le moindre client. Les horizons se sont ouverts pour le Cheval Cabré de Maranello, et les marchés sont devenus plus exotiques que le sol Occidental. Les Émirats Arabes Unis sont un marché désormais incontournable, tout comme le Continent Asiatique.

Sur le second quart (Q2) de l'année 2016, les chiffres de vente son meilleurs que prévu, à tel point que Ferrari pourrait annoncer en fin d'exercice un montant record de modèles écoulés. Sur cette période, ce sont 2.214 bolides rouges (ou autres couleurs, par ailleurs) qui se sont écoulées à travers le monde, soit 8% d'augmentation par rapport à la même période en 2015. Cette hausse est due à la demande qui croît sur les modèles California T, les 488 GTB et 488 Spider.

Les Émirats Arabes Unis et la Grande région de Chine sont les plus demandeurs avec respectivement 14 et 26 % de hausse. Les bénéfices du constructeur italien sont également au plus haut, avec 26% de mieux pour un total de 156 millions d'euros. Les revenus nets ont grimpé de 5,9 % pour s'établir à 811 millions d'euros. Sur les 6 premiers mois de l'année, Ferrari a écoulé 4.096 véhicules, ce qui laisse présager que les 8.000 exemplaires seront franchis d'ici à la fin de l'année.

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© Ferrari : F12tdf

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