Alors que le marché de l'automobile a connu une hausse de 4,7% sur les véhicules particuliers, la location avec option d'achat (LOA) a connu aussi un bon.
D’après l’ASF (Association française des sociétés financières), les financements de véhicules neufs ont augmenté de 13,7 % en 2017, pour atteindre 8,903 milliards d’euros.
La LOA en nette progression
En 2017, la LOA a bondi de 26,2% par rapport à 2016. Les financements par crédits affectés (sorte de crédit à la consommation) ont reculé de 10,9%.
Aussi, la part de la LOA dans le total des financements d’automobiles neuves (hors prêts personnels) était de 74% en 2017, contre 42% en 2013.
La LOA au cœur de la communication
Aujourd'hui, les constructeurs communiquent principalement sous forme de LOA. Fort d'un loyer important dès le premier mois, il est plus faible tout au long du LOA. Il arrive parfois que les constructeurs proposent un premier loyer sans apport, sous conditions.
Prenons en exemple une Peugeot 208 BlueHDI Style affichée à 18 600 euros. Le premier loyer est de 4 658 euros suivi de 48 mensualités de 226,15 euros. Enfin, l'option d'achat finale est de 8 556 euros.
Aussi, la LOA est un argument commercial qui permet à l'acheteur d'augmenter en gamme. Aussi, les offres comprennent les frais d'entretien. "L’élément déterminant [du décollage de la LOA] a été l’intégration des coûts d’entretien du véhicule dans les offres. La LOA permet de mensualiser le budget automobile, grâce aux packages qui intègrent le financement du véhicule, mais également l’extension de garantie et l’entretien'', expliquait Sylvain Schuler, le directeur du marketing de DIAC à CBanque. "Cela correspond à une évolution du comportement des clients particuliers, qui sont moins attachés à l’idée de posséder leur véhicule. Les Français roulent de moins en moins, et c’est la valeur d’usage qui prend le dessus'', ajoute Laurent Aubineau, directeur du marketing et du digital chez Credipar.