Alors que le Brexit a obtenu un nouveau sursis, faute d'accord, McLaren se prépare à la sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne.
Le Brexit a obtenu un nouveau sursis. Initialement prévu le 31 mars dernier, il a été repoussé au 31 octobre prochain. La sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne pourrait avoir des dommages sur l'industrie de l'automobile.
L'anticipation de McLaren
Installée à Woking, l'entreprise McLaren comprend la production des voitures mais aussi l'équipe de F1. L'une comme l'autre ont besoin de traverser la frontière britannique pour ses activités.
Afin que le Brexit n'affecte l'entreprise, l'entreprise a choisi d'être accréditée comme exploitant économique autorisé (AEO), ce qui lui permettra de passer plus rapidement les contrôles douaniers. Le processus est en cours selon les documents publiés par le groupe de Woking.
Selon plusieurs experts, le Brexit sans accord pourrait provoquer une baisse de la production. La SMMT (Society of Motor Manufacturers and Traders) annonce 30% de moins, soit le niveau de production des années 80. A contrario, si un accord est trouvé, la production serait stable. Elle pourrait tendre à 1,36 millions de véhicules produits, allant à 1,42 millions en 2021.